Indymedia toulouse la fin ?
Catégorie : Global
Thèmes : Médias
Indymedia Toulouse c’est avant tout un média libre qui relaie les luttes locales, nationales et internationales.
Indymedia Toulouse est géré par des modérateurs bénévoles et militants, qui veillent au grain pour ne pas laisser passer de la prose raciste, sexiste ou autres théories nauséabondes. Ils veillent aussi aux provocations diverses pour faire fermer le site ou nous envoyer devant les tribunaux…, à milles lieux des préoccupations des simples utilisateurs…
Indymedia Toulouse s’arrête ! momentanément ?, pour rebondir ? Besoin de souffler alors que les luttes ne s’arrêtent pas, elles !
Indymedia Toulouse a besoin de faire une pause pour repenser sa démarche, ses liens vis à vis de ses lecteurs, ses posteurs…
Indymedia Toulouse à besoin de vous !
Indymedia Toulouse lance un appel à tout ceux et à toutes celles qui pense que ce site a sa raison d’être et qui veulent s’y impliquer.
Indymedia Toulouse ne peut exister que si il est soutenu par un collectif « militant » qui sait tirer des bilans et envisager un média libre, pour les luttes futures dans ce monde « en crise ».
Indymedia Toulouse se tait en attendant « la relève » ! Plus la peine de poster, nous désactivons les fonctions de « l’OpenPublishing ». Cependant si vous souhaitez apporter des commentaires, votre soutien, votre participation future, laissez nous un message et vos coordonnées dans le dernier poste de la colonne intitulée « Infos locales » sous le titre : SOUTIEN A INDYMEDIA TOULOUSE ! Ces messages de ce forum ne seront vus que par « l’équipe actuelle », et nous estimerons l’opportunité d’organiser une réunion avec les « nouvelles bonnes volontés » pour relancer un véritable projet militant…
Indymedia Toulouse veut vivre !
La première, la raison principale, est le fait que nous avons
réellement perdu notre rôle de média critique et autonome, notre fonction
première de faire converger les luttes, de ne plus donner la parole aux
sans voix et de ne plus être un contre pouvoir. D’ailleurs c’est peut être
une réflexion générale, mais ce qui est certain sur Toulouse c’est
qu’Indymedia est devenu un site de dépêches AFP et qui tant bien que mal se
force à être militant.
Mais pour quels motifs en suis je arrivé là ?
Indymedia Toulouse reste nombriliste, de part les animateurs-trices du
site, et d’autre part d’acteurs qui n’arrivent pas à comprendre, à faire
co exister la lutte virtuelle et celle de la rue, bien sur je pense à
notre spammeur fou Toulousain Hyma, ça serait trop dommage de ne pas le
citer.
Indymedia Toulouse reste nombriliste à cause de sa non réactivité
collective à diffuser un message de luttes. Je me suis épuisé seul pendant
un certain temps à continuer de modérer le site sans soutien interne, et
ce n’est pas faute d’avoir entrepris des amorces sur l’envie de se
regrouper, de faire des réunions. Maintenant le collectif reprend peut
être un peu de sa vigueur (soirée de soutien à la fin du mois de
Novembre), il n’est jamais
trop tard, mais ce qui est navrant c’est que je suis épuisé par ce manque
d’égard militant et ce manque de passion générale envers ce contre
pouvoir.
Je laisse la place. A trop regarder par terre on oublie que le ciel est
magnifique !
Mon départ s’installe dans une négligence relationnelle, dans une non
communication mais aussi et surtout une opacité du collectif.
D’un point de vue personnel, je n’ai plus d’affinité avec les personnes
composant le collectif. C’est se voiler la face de dire que nous aimons
travailler ensemble. En continuité de ça, depuis deux ans le collectif ne
répond plus au fondement principal de sa charte, à savoir une transparence
totale au niveau de la communication entre les modérateurs et sa
modération, une efficacité, une réactivité et un dynamisme concernant la
modération et les réunions du collectif (absence de réunions publiques).
Sans oublier une absence partielle de modération de la quasi totalité des
modérateurs pendant les périodes creuses comme les vacances scolaires et
ce depuis deux ans !
Concernant le fond, nous avons eu de gros soucis avec des personnes comme
phil, ou encore Hyma (toujours d’actualité) mais nous devons vivre avec
pour le moment, jouer au chat et à la souris, qui va poster ou refuser en
premier. C’est puérile mais nous avons essayer d’établir un dialogue. Sans
résultat comme on peut le constater. Concernant le fond des articles, et
le contenu du site, nous avons été souvent en désaccord. Je parlais de
notre éloignement des luttes locales sur Toulouse. Pour citer un exemple,
je pense directement au témoignage d’Olivier de la Vélorution. A aucun
moment nous ne l’avons soutenu ce que je trouve cela bien regrettable, à
aucun moment nous n’avons soutenu sa cause, sa lutte, nous nous sommes
uniquement focalisées sur le personnage et sur l’individu. Et pour ma part
j’étais souvent en désaccord quant au refus d’accepter ses articles.
Pour revenir sur le relationnel du collectif, nous n’avons pas su
communiquer.
Certes il faut faire des efforts chacun de son côté, sans non plus plier,
être tolérant et savoir s’effacer pour prendre en compte la voix des sans
voix, celle qui m’importe le plus, c’est pour cela que j’ai continué à
modérer, ayant conscience que pendant un long moment il y avait un
effacement du collectif. Peut être que je vis trop les choses, mais encore
une fois c’est comme ça que je perçois ce média, appelant les personnes
qui ne peuvent s’exprimer à le faire.
Il faut rappeler que cette plateforme n’appartient à personne, elle est le
fruit, la composante des individus qui luttent au quotidien contre les
souffrances capitalistes, contre les différentes formes de dominations, de
sexismes, de racisme… Certaines personnes se sont mal approprié ce
média en ne percevant à aucun moment la dimension politique et sociale d’une
convergence collective.
Ça fait depuis quelques temps que je pense à partir du collectif,
d’ailleurs je ne quitte pas pour autant le Média Libre et indépendant,
juste Indymedia Toulouse. Mon cœur appartient toujours à Indymedia, à
construire un support pour permettre aux gens d’être acteur, mais sous
d’autres formes, sous d’autres aspects, sous d’autres visions critiques…
prendre du recul et laisser parfois faire le temps …
J’aime l’idée de pouvoir créer, mais il s’avère que ce n’est plus le cas
maintenant. Indymedia Toulouse se meurt et nous sombrons avec lui. Je ne
lui souhaite pas une fin tragique, j’espère que le média va
continuer sa petite route, tranquille, faire peau neuve.
Je ne voulais pas laisser le plaisir aux membres du « collectif » de me
virer, je le fait moi même, percevant une pointe de liberté et laissant
Indymdia aux nouvelles générations.
Quand on ne peut pas changer le monde, il faut changer de décor.
Lutin.
« si vous souhaitez apporter des commentaires, votre soutien, votre participation future, laissez nous un message et vos coordonnées dans le dernier poste de la colonne intitulée « Infos locales » sous le titre : SOUTIEN A INDYMEDIA TOULOUSE ! »
Toutes les bonnes volontés qui ont voulu répondre à cet appel se sont retrouvées sur un forum… INACTIVÉ !
SOUTIEN A INDYMEDIA TOULOUSE !
http://toulouse.indymedia.org/spip.php?article48100
Il n’y a que Lutin qui sait comment ça marche !