Réforme des retraites : la complicité du gouvernement et des syndicats
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La réforme des retraites était annoncée depuis des mois comme LE dossier explosif du mandat présidentiel de Sarkozy. Cette réforme est en effet révoltante: il s’agit pour l’Etat de faire des économies en diminuant encore les pensions versées, pensions qui sont pourtant déjà souvent misérables (1). Comment ?
En repoussant l’âge légal du départ à la retraite à 63 ans ou en augmentant le nombre d’annuités nécessaire pour “ouvrir droit” à une pension à taux plein ou les deux. Le résultat sera de toute façon le même: de plus en plus d’ouvriers vont partir à la retraite en n’ayant pas assez de “trimestres travaillés” et subiront donc une “décote”. L’âge moyen de départ à la retraite est en effet de 58 ans, les ouvriers étant pour la majorité épuisés, malades ou licenciés bien avant d’atteindre la soixantaine.
Les belles déclarations sur “le droit des seniors à demeurer actifs, insérés professionnellement et à se sentir utiles” sont donc aussi cyniques que mensongères.
D’ailleurs, ce “droit”, les ouvriers s’en passeraient bien, eux qui triment toute leur vie sur un travail la plupart du temps ingrat, inintéressant et usant. Ce “droit”, nous le laissons aux membres de la bourgeoisie, à tous ces sénateurs, députés, représentants du patronat et chefs de grandes entreprises, confortablement installés dans leurs bureaux climatisés et accrochés à leurs “hautes responsabilités”. Les infirmiers, les enseignants, les travailleurs d’usines et du bâtiment, les secrétaires surchargées, etc., bref, tous les autres, aspirent le plus souvent à 60 ans de pouvoir fuir le bagne salarial et profiter un peu de la vie, enfin.
Bref, tout portait à croire qu’effectivement “le dossier des retraites” allait être un épisode tumultueux pour Sarkozy, qu’il allait devoir affronter pour la première fois de son quinquennat “la colère de la rue”. Pourtant, malgré la violence de l’attaque, la réaction de la classe ouvrière est très timide. Pourquoi ?
Le gouvernement et les syndicats ont travaillé ensemble contre la classe ouvrière
Depuis le début, la réforme des retraites nous est présentée comme une fatalité, une nécessité incontournable pour “sauver le régime par répartition”.
Le gouvernement, les partis de droite comme de gauche, les médias, les experts économiques…, tous répètent en chœur que le déficit est insoutenable, que le déséquilibre actifs/retraités est un vrai problème, que “l’espérance de vie s’allongeant, il est bien normal de travailler plus longtemps”, etc. (2).
Les désaccords, feints, ne tournent que sur la forme: à quelle date va être prise la décision finale ? Comment les “négociations” avec les syndicats sont-elles menées ? Le patronat va-t-il être aussi mis un peu à contribution… ? Mais le résultat est toujours le même: les ouvriers vont devoir travailler plus longtemps et, surtout, se contenter de pensions plus faibles.
La bourgeoisie cherche ici à distiller un sentiment de résignation. En effet, pourquoi lutter s’il n’y a aucune alternative ?
Cette tactique est pour l’instant une réussite. Les quelques manifestations d’avril et mai n’ont été ni massives ni combatives.
Il faut dire que les syndicats n’ont pas hésité à relayer de toute leur force, à leur façon, la campagne idéologique. Ils ont appuyé sans cesse, eux aussi, sur l’aspect inéluctable de la réforme des retraites, détournant la colère ouvrière sur des aménagements de la réforme prétendument plus humains. Tel est le message à peine caché des gesticulations des Thibault, Chérèque et consorts, quand ils se plaignent: “Le gouvernement n’est pas suffisamment dans la négociation”, “il a déjà pris ses décisions”, “le projet est en fait déjà arrêté”… Autrement dit, pas besoin de lutter, les jeux sont faits ! Contentons-nous des miettes que l’Etat voudra bien concéder !
D’ailleurs, quels “aménagements” souhaitent les centrales syndicales ? La prise en compte de la pénibilité de certains travails ou la longévité des carrières pour ceux qui sont rentrés dans la vie active très jeunes ! Quand tous les ouvriers sont brutalement attaqués, les syndicats ne proposent pas une réponse massive et unie mais “la prise en compte des spécificités sectorielles”. Quel meilleur moyen pour diviser ? Quel meilleur moyen pour emmener les ouvriers à la défaite, paquet par paquet, entreprise par entreprise, secteur par secteur ? En 1995, le privé était attaqué. En 2003, c’était autour des fonctionnaires et en 2007, des régimes spéciaux. Aujourd’hui, les syndicats osent nous refaire le coup des “spécificités sectorielles” et de la négociation branche par branche (3) !
Ce n’est pas un hasard si le gouvernement a, à la veille de la manifestation du 27 mai, annoncé que certains régimes spéciaux subsistants seraient épargnés par cette nouvelle réforme. Il a ainsi enfoncé le clou de la division tenu par les syndicats. C’est à un véritable exercice de duettiste auquel nous assistons une fois de plus !
La réforme des retraites va certainement passer cet été sans que notre classe soit capable d’y opposer une lutte unie et massive pourtant si nécessaire. Et la Nième manifestation-ballade promise le 24 juin prochain n’y changera rien si nous n’en changeons pas la nature. Cela dit, le travail de sape des syndicats, leur collaboration claire et nette avec le gouvernement contre les travailleurs doivent au moins servir à la prise de conscience de leur rôle véritable. Dans les luttes futures, qui viendront inévitablement, les ouvriers ne devront accorder aucune confiance à ces “ennemis de l’intérieur”. Ils devront prendre entre leurs propres mains l’organisation de leurs grèves et de leurs manifestations.
Pawel – Courant Communiste International
1) La moyenne de versement des pensions de retraite en France est actuellement de 1122 euros par mois, soit à peine plus que le SMIC.
2) Notons d’ailleurs qu’effectivement, compte tenu de la faiblesse des pensions, de plus en plus de retraités sont contraints de retourner au boulot et d’accepter des petits jobs pour tenter de joindre les deux bouts !
3) Rappel de la loi Aubry sur les 35 heures où elle préconisait les négociations branche par branche, secteur par secteur, entreprise par entreprise, hôpital par hôpital, etc., afin de mieux dédouaner la responsabilité du gouvernement et de l’Etat dans cette attaque masquée
– Le casse de 2003 a concerné le régime général
– le CCI fait ici la preuve qu’il ne connait même pas la position des organisations syndicales
pour ce qui est de la CGT, lire les “repères revendicatifs”
Concernant les retraites, la fiche n° 22 http://www.cgt.fr/spip.php?page=article_dossier1&id_art…29#21
Plus précisément sur la pénibilité, voir aussi le blog de “Où va la CGT”
“La pénibilité, symbole d’une réforme de classe ! ” http://ouvalacgt.over-blog.com/article-la-penibilite-sy….html
Nous pouvons constater que dans le domaine purement administratif et bureaucratique, le dénommé Bardet est sans rival. Malheureusement, il est un poil hors-sujet.
Ainsi, il ne dit mot, et pour cause ! de la critique par le CCI de la soi-disant « riposte » syndicale, qui va dans le sens d’une division sectorielle, géographique, générationnelle des exploités et n’aboutit logiquement qu’à des « journées d’action » dont l’inefficacité ne fait plus de doute pour personne. Sauf pour Bardet, bien sûr, sinon pourquoi appeler à la grève le 24 juin, et UNIQUEMENT CE JOUR-LÀ ?
Par conséquent, il est loisible de constater que l’affirmation selon laquelle « le CCI raconte n’importe quoi » est infondée : il explique clairement que la logique syndicale est exactement la même que celle du gouvernement, et que la seule opposition entre les deux se fait sur les MODALITÉS de la réforme, aucunement sur sa NÉCESSITÉ.
Quant aux causes du problème des retraites, je n’ai encore vu aucun syndicat nous expliquer qu’elle se trouve dans les fondements du système capitaliste et de la crise mortelle qu’il traverse…
si le CCI veut appeler à la grève générale, bien entendu illimitée et révolutionnaire, on se demande ce qu’il attend pour le faire
– il n’est pas besoin de syndicat pour déposer un préavis légal, ni dans le privé, ni dans le public
– le CCI étant partisan de la grève illégale ( c’est bien ), il n’est pas besoin de syndicat
– le syndicalisme est extrêmement faible : 3% de syndiqués dans le privé
– bon nombre de ces 3% ne sont pas militants
– 97% des salariés ne sont pas syndiqués
– 50% des boites n’ont pas de syndicat
– presque 100% des petites boites n’ont pas de syndicat
Le CCI a un boulevard devant lui, une occasion unique de faire sa propagande à la sortie des boites, dans les quartiers en faveur de la grève
Les adeptes du CCI ont une occasion unique, pour le peu qu’ils s’impliquent à hauteur de ce qu’ils exigent des autres
Ce n’est pas un problème de financement : le CCI pourra compter sur la solidarité ouvrière
Faudra pas s’en tenir à Indymédia, et venir parfois (rarement) squatter les manifestations syndicales, mais retrousser ses manches
Allez, le CCI, attelez vous à la tâche !
Chiche, si le CCI se décide à le faire, je suis même prêt à y participer
Sinon, c’est du pipeau
Le dénommé Bardet pourrait également se renseigner sur ce que veut exactement le CCI, ça lui éviterait de raconter n’importe quoi sur cette question.
Le CCI n’a jamais été partisan de la grève générale. Il appelle à la lutte, sous plusieurs formes, mais notamment à la grève de masse, ce qui n’a politiquement rien à voir avec la grève générale.
Mais n’importe qui peut aller faire un tour sur son site pour se rendre compte de tout cela…
Monsieur Bardet peut nous raconter toutes les bêtises possibles, et il est particulièrement doué en ce domaine, sa vision du socialisme est celle d’un “bon” cogestionnaire du Capital via les syndicats et l’électoralisme bourgeois, Qu’il souhaite rester à la remorque du système et continuer dans le réformisme béat de gauche le plus conciliateur qu’il soit c’est son problème…
LES SYNDICATS : ORGANES DU PROLETARIAT HIER, INSTRUMENTS DU CAPITAL AUJOURD’HUI !
Au19ème siècle, dans la période de plus grande prospérité du capitalisme, la classe ouvrière s’est donné, souvent au prix de luttes acharnées et sanglantes des organisations permanentes et professionnelles destinées à assurer la défense de ses intérêts économiques : les syndicats. Ces organes ont assumé un rôle fondamental dans la lutte pour les réformes et pour les améliorations substantielles des conditions de vie des travailleurs que le système pouvait encore accorder. Ils ont également constitué des lieux de regroupement de la classe, de développement de sa solidarité et de sa conscience, dans lesquels les révolutionnaires intervenaient activement pour en faire des “écoles du communisme”. Donc, bien que l’existence de ces organes ait été liée de façon indissoluble à celle du salariat et que, dès cette période, ils se soient souvent déjà bureaucratisés de façon importante, ils n’en constituaient pas moins d’authentiques organes de la classe dans la mesure où l’abolition du salariat n’était pas à l’ordre du jour.
En entrant dans sa phase de décadence, le capitalisme cesse d’être en mesure d’accorder des réformes et des améliorations en faveur de la classe ouvrière. Ayant perdu toute possibilité d’exercer leur fonction initiale de défenseurs efficaces des intérêts prolétariens et confrontés à une situation historique où seule l’abolition du salariat, et donc leur propre disparition, est à l’ordre du jour, les syndicats sont devenus, comme condition de leur propre survie, d’authentiques défenseurs du capitalisme, des agences de l’Etat bourgeois en milieu ouvrier (évolution qui a été fortement favorisée par leur bureaucratisation antérieure et par la tendance inexorable de l’Etat de la période de décadence à absorber toutes les structures de la société).
La fonction anti-ouvrière des syndicats s’est manifestée pour la première fois de façon décisive au cours de la première guerre mondiale où, aux côtés des partis sociaux-démocrates, ils ont participé à la mobilisation des ouvriers dans la boucherie impérialiste. Dans la vague révolutionnaire qui a suivi la guerre, les syndicats ont tout fait pour entraver les tentatives du prolétariat de détruire le capitalisme. Depuis lors, ils ont été maintenus en vie, non par la classe ouvrière, mais par l’Etat capitaliste pour le compte duquel ils remplissent des fonctions très importantes :
– participation active aux tentatives de l’Etat capitaliste de rationaliser l’économie, réglementation de la vente de la force de travail et intensification de l’exploitation ;
– sabotage de la lutte de classe de l’intérieur, soit en détournant les grèves et les révoltes vers des impasses catégorielles, soit en affrontant les mouvements autonomes par la répression ouverte.
Du fait que les syndicats ont perdu leur caractère prolétarien ils ne peuvent pas être “reconquis” par la classe ouvrière, ni constituer un terrain pour l’activité des minorités révolutionnaires. Depuis plus d’un demi-siècle les ouvriers ont éprouvé de moins en moins d’intérêt à participer à l’activité de ces organisations devenues corps et âme des organes de l’Etat capitaliste. Leurs luttes de résistance contre la dégradation de leurs conditions de vie ont tendu à prendre la forme de “grèves sauvages” en dehors et contre les syndicats. Dirigées par les assemblées générales de grévistes et, dans les cas où elles se sont généralisées, coordonnées par des comités de délégués élus et révocables par les assemblées, ces luttes se sont immédiatement situées sur un terrain politique, dans la mesure où elles ont dû se confronter à l’Etat sous la forme de ses représentants dans l’entreprise : les syndicats. Seule la généralisation et la radicalisation de ces luttes peuvent permettre à la classe de passer à un assaut ouvert et frontal contre l’Etat capitaliste. La destruction de l’Etat bourgeois implique nécessairement la destruction des syndicats.
Le caractère anti-prolétarien des anciens syndicats ne leur est pas conféré par leur mode d’organisation propre, par profession ou branche industrielle, ni par l’existence de “mauvais chefs” mais bien par l’impossibilité, dans la période actuelle, de maintenir en vie des organes permanents de défense véritable des intérêts économiques du prolétariat. Par conséquent, le caractère capitaliste de ces organes s’étend à toutes les “nouvelles” organisations qui se donnent des fonctions similaires et ceci quel que soit leur modèle organisatif et les intentions qu’elles proclament. Il en est ainsi des “syndicats révolutionnaires” ou des “shop stewards” comme de l’ensemble des organes (comités ou noyaux ouvriers, commissions ouvrières) qui peuvent subsister à l’issue d’une lutte, même opposée aux syndicats, et qui tendent de constituer un “pôle authentique” de défense des intérêts immédiats des travailleurs. Sur cette base, ces organisations ne peuvent pas échapper à l’engrenage de l’intégration effective dans l’appareil d’Etat bourgeois, même à titre d’organes non officiels ou illégaux.
Toutes les politiques “d’utilisation”, de “rénovation” ou de “reconquête” d’organisations à caractère syndical, en ce qu’elles conduisent à revigorer des institutions capitalistes souvent déjà désertées par les travailleurs, sont foncièrement favorables à la survie du capitalisme. Après plus d’un demi-siècle d’expérience jamais démentie du rôle anti-ouvrier de ces organisations, toute position défendant de telles stratégies est fondamentalement non-prolétarienne.
LA MYSTIFICATION PARLEMENTAIRE ET ELECTORALE
Dans la période d’apogée du système capitaliste, le parlement constituait la forme la plus appropriée de l’organisation de la vie politique de la bourgeoisie. Institution spécifiquement bourgeoise, il n’a donc jamais été un terrain de prédilection pour l’action de la classe ouvrière et le fait pour celle-ci de participer à ses activités ou aux campagnes électorales, recelait des dangers très importants que les révolutionnaires du siècle dernier n’ont jamais manqué de dénoncer. Cependant, dans une période où la révolution n’était pas à l’ordre du jour et où le prolétariat pouvait arracher des réformes à son avantage à l’intérieur du système, une telle participation lui permettait à la fois de faire pression en faveur de ces réformes, d’utiliser les campagnes électorales comme moyen de propagande et d’agitation autour du programme prolétarien et d’employer le Parlement comme tribune de dénonciation de l’ignominie de la politique bourgeoise. C’est pour cela que la lutte pour le suffrage universel a constitué, tout au long du 19ème siècle, dans un grand nombre de pays, une des occasions majeures de mobilisation du prolétariat.
Avec l’entrée du système dans sa phase de décadence, le Parlement cesse d’être un organe de réformes, comme le dit l’Internationale Communiste (2ème congrès) “le centre de gravité de la vie politique est sorti complètement et définitivement du Parlement”. La seule fonction qu’il puisse assumer, et qui explique son maintien en vie, est une fonction de mystification. Dès lors, prend fin toute possibilité, pour le prolétariat, de l’utiliser de quelque façon que ce soit. En effet, il ne peut conquérir des réformes devenues impossibles à travers un organe qui a perdu toute fonction politique effective. A l’heure où sa tâche fondamentale réside dans la destruction de l’ensemble des institutions étatiques bourgeoises et donc du Parlement, où il se doit d’établir sa propre dictature sur les ruines du suffrage universel et autres vestiges de la société bourgeoise, sa participation aux institutions parlementaires et électorales aboutit, quelles que soient les intentions affirmées par ceux qui la préconisent, à insuffler un semblant de vie à ces institutions moribondes.
La participation électorale et parlementaire ne comporte actuellement aucun des avantages qu’elle pouvait avoir au siècle dernier. Par contre, elle en cumule tous les inconvénients et dangers, et principalement celui de maintenir vivace les illusions sur la possibilité d’un “passage pacifique ou progressif au socialisme” à travers la conquête d’une majorité parlementaire par les partis dits “ouvriers”.
La politique de “destruction de l’intérieur” du Parlement à laquelle seraient censés participer les élus “révolutionnaires” s’est révélée, de façon catégorique, n’aboutir qu’à la corruption des organisations politiques qui l’ont pratiquée et à leur absorption par le capitalisme.
Enfin, l’utilisation des élections et des parlements comme instruments d’agitation et de propagande, dans la mesure où elle est essentiellement affaire de spécialistes, où elle privilégie le jeu des partis politiques au détriment de l’activité propre des masses, tend à préserver les schémas politiques de la société bourgeoise et à encourager la passivité des travailleurs. Si un tel inconvénient était acceptable quand la révolution n’était pas immédiatement possible, il devient une entrave décisive à l’heure où la seule tâche qui soit historiquement à l’ordre du jour pour le prolétariat est justement celle du renversement du vieil ordre social et l’instauration de la société communiste qui exigent la participation active et consciente de l’ensemble de la classe.
Si, à l’origine, les tactiques de “parlementarisme révolutionnaire” étaient, avant tout, la manifestation du poids du passé au sein de la classe et de ses organisations, elles se sont avérées, après une pratique aux résultats désastreux pour la classe, une politique foncièrement bourgeoise.
Passages de la plate-forme du CCI
il eut mieux valu le dire beaucoup plus tôt
On comprend pourquoi le CCI refuse d’organiser des débats dans les entreprises
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“Nous proposons que le critère pour y participer soit un accord avec les positions les plus élémentaires de la Gauche communiste aujourd’hui, à savoir:
(…)
Tous les syndicats sont des organes du système capitaliste et agissent à son service. Le rôle fondamental des syndicats est de faire la police dans la classe ouvrière et de saboter ses luttes. Pour défendre ses intérêts immédiats, et en dernière instance pour parvenir à faire la révolution, la classe ouvrière doit se battre en dehors et contre les syndicat
Le dernier commentaire du dénommé Bardet cumule deux petites vilenies, qu’il dénonce à corps et à cris lorsqu’il en est la victime :
– d’une part, la soi-disant citation du CCI qui est faite ici n’a pas de source ; d’où sort-elle ? Pas du commentaire de Prolo, en tout cas ; a priori, c’est un montage…
– d’autre part, d’où sort l’affirmation que « le CCI refuse d’organiser des débats dans les entreprises »? C’est là une affirmation totalement infondée – et mensongère en l’occurrence.