Des actions de soutien aux inculpés du 11 novembre se dérouleront du 18 au 25 janvier dans toute la France. A Paris, plusieurs initiatives auront lieu. La CNT STE 75 et Santé Social/CT de la région parisienne apportent leur soutien, en revendiquant la libération immédiate de Julien C. et Yldune L., la levée des chefs d’inculpation pour les 9 autres et pour toutes les personnes sous le coup des lois anti-terroristes.

Ce qui s’est passé le 11 novembre nous offusque pour ce que cela révèle de régressions sociales, de répressions policières et de graves dérives autoritaires et sécuritaires. Ces dérives sont nombreuses : rafles de sans papiers, police à l’école, lycéens condamnés pour fait de grève et de manifs, militants syndicaux licenciés, personnes incarcérées préventivement sans preuve depuis plus d’un an etc…

*« Résister dérange : parlons-en ! »*

*Le capitalisme et les flux : il semble que de tous temps, et encore plus aujourd’hui, la question première soit celle de ne rien interrompre dans la machine productiviste. Les dimanches sont obscènes, le travail de nuit n’est plus particulier, les services « vitaux » s’étendent (transports, éducation notamment), le droit grève disparaît peu à peu… Ainsi, ne jamais interrompre, ne jamais arrêter les machines pour produire ni les hommes pour consommer, est un vieux leitmotiv du capitalisme.*

*Face à ce diktat, le sabotage, l’insoumission, la désobéissance, les mutuelles, les caisses de grève, la fraude, l’entraide, la grève et l’autogestion dérangent. Historiquement, ces pratiques ont fédéré les luttes du mouvement ouvrier contre le capitalisme. Aujourd’hui, beaucoup sont interdites (caisses de grève, mutuelles, sabotage voire même la grève) et passibles de prison (fraude). Le délit d’opinion est même caractérisé (délit d’outrage). Quelles résistances mettons-nous en œuvre au quotidien de nos pratiques syndicales, professionnelles et/ou de simple quidam ? Parlons-en ! *