2 octobre rassemblement à Nantes, un cri pour Gaza étouffé par la répression
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Des centaines de voix se sont levées ce soir pour soutenir la Flottille Global Sumud, arraisonnée en mer alors qu’elle tentait de briser le blocus de Gaza. Parmi les passagers, des militants pacifistes, des députés français… tous arrêtés, tous réduits au silence.
À Nantes, le silence n’était pas une option. Les manifestants ont investi la gare, descendu sur les rails, bloqué les trains. Pas pour le chaos , pour la justice. Pour dire que l’inaction diplomatique française est une honte. Pour rappeler que la solidarité ne s’arrête pas aux frontières.
Réponse de l’État ? Matraques, bousculades et interpellations. Comme si descendre sur les rails valait une condamnation. Comme si dénoncer l’injustice était un crime.
Et pendant que des bateaux humanitaires sont saisis, que des citoyens sont arrêtés, notre gouvernement préfère réprimer ceux qui dénoncent… plutôt que ceux qui violent le droit international.
La vraie absurdité ? C’est de punir ceux qui éclairent l’échec diplomatique français, au lieu de corriger ce fiasco.

Avec la Hongrie et l’Angleterre, la France est le pays qui réprime le plus la solidarité avec Gaza et les reproches à l’état génocidaire d’Israèl.
MARSEILLE : PLUS de 100 INTERPELLATIONS CONTRE DES CITOYEN-NES ALERTANT ET LUTTANT CONTRE LE GÉNOCIDE À GAZA
Communiqué de citoyen-nes Marseillais suite à l’interpellation de plus de 100 personnes luttant contre le génocide à Gaza :
Pendant que l’armée israélienne arrête illégalement la Sumud Flotilla dans les eaux internationales, et empêche le ravitaillement des civil-es gazaouis, la France réprime brutalement les citoyen-nes manifestant contre le génocide.
Plus de 100 personnes arrêtées, entassées dans des bus et disséminées dans les commissariat de plusieurs villes autour de Marseille, avant d’avoir pu atteindre les abords de l’entreprise Eurolinks – qui arme depuis longtemps l’armée sioniste génocidaire, comme cela a été de multiples fois attesté et signalé – sans que les partenariats commerciaux avec l’armée israélienne cessent.
Ces arrestations arbitraires ont été anticipées, comme la présence des bus de transfert en atteste, et on eut lieu de manière violente. De nombreuses GAV sont déjà annoncées.
Nous n’avons pas encore toutes les informations concernant l’ampleur de la violence que nos camarades ont subi ou vont subir.
Ce qui est certain c’est qu’une fois encore, c’est à nous que l’État répressif fait la guerre, au lieu de se ressaisir du peu de dignité dont il pourrait se prévaloir, et faire tout ce qui est en son pouvoir pour stopper ce génocide.
Honte à lui, honte à la préfecture de Marseille,
Soutien à toustes les camarades dans les bus, dans les comicos,
Soutien à toustes les camarades sur les bateaux,
Et à toustes celleux qui subissent quotidiennement les atrocités de l’armée génocidaire.
Palestine vivra, Palestine vaincra
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Alors qu’un rassemblement avait lieu ce jeudi soir à l’appel de la CGT et de la FSU en soutien à la flottille pour Gaza, les CRS ont violemment chargé les manifestants, blessant plusieurs d’entre eux et en interpellant de nombreux autres.
Alors que plusieurs centaines de manifestants s’étaient rassemblés ce jeudi soir place Jean Jaurès à l’appel de 1000 Madleens to Gaza, de la CGT 31, de la FSU 31, de Solidaires 31, de la LDH 31, de l’Union Etudiante Toulouse, des JA 31, de Le Poing Levé 31, de L’Après 31, du NPA 31, de LFI 31, de RP 31 et du POI 31 pour exprimer leur soutien à la flottille pour Gaza et au peuple palestinien, la police a violemment attaqué le rassemblement.
La police a violemment chargé le cortège. On peut voir sur de nombreuses vidéos des CRS en train de jeter et de traîner par terre plusieurs militants. Une répression d’une extrême brutalité. Selon la CGT, plusieurs amendes et interpellations auraient eu lieu et plusieurs personnes – dont une femme handicapée – seraient blessées, dont 4 à la tête et plusieurs gravement.
La violence policière crue qui s’exprime ce soir n’est pas nouvelle à Toulouse. Pour autant, le fait qu’elle s’abatte ce soir avec autant de brutalité est loin d’être anodin, après une journée où la police et la préfecture ont multiplié les intimidations et les provocations contre le mouvement de solidarité avec la Palestine. L’Etat entend en effet briser avec la plus grande violence le mouvement.
Face à cette répression extrêmement grave, nous exprimons toute notre solidarité avec les militants blessés et interpellés. Ils ne briseront pas notre détermination, à l’heure où le peuple gazaouis continue de subir un génocide et où les militants de la flottille humanitaire pour Gaza ont subi une abduction criminelle de la part de l’Etat sioniste. Libération immédiate de tous nos camarades !
https://www.revolutionpermanente.fr/Toulouse-la-police-reprime-violemment-le-rassemblement-pour-Gaza-et-blesse-plusieurs-manifestants
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Jeudi 2 octobre, plusieurs dizaines de manifestant.es en soutien à la flottille pour Gaza ont envahi la gare de Nantes et occupé.es les rails afin d’exiger la libération des militant.es arrêté.es par l’État colonial israélien et la fin du génocide à Gaza.
Cette action, non violente, a été durement réprimée par la police : charges, matraquages et deux arrestations (qui sortiront sans suite).
Le 4 octobre, la manifestation en soutien aux Palestinien.nes à l’appel d’Urgence Palestine a été inhabituellement très encadrée par la police, ne laissant aucune liberté de mouvement à la manifestation et imposant un parcours pré-défini.
L’objectif est de considérer comme « dangereuses pour l’ordre public » toutes manifestations pour la Palestine après l’action du jeudi précédent. Une manœuvre classique qui cherche à diviser pour affaiblir le mouvement.
Cette présence policière menaçante et très rapprochée instaure un climat anxiogène et envoi une menace : il y aurait des « casseurs » dans ces manifs qui jusque là se tenaient bien tranquilles.
En réalité, cette nouvelle doctrine de maintien de l’ordre – qui s’est aussi reproduite à Paris, Toulouse ou encore Marseille – témoigne d’un raidissement de l’État français face au sursaut du mouvement de soutien au peuple palestinien notamment devant la situation en Italie, les grèves générales et la multiplication des blocages de ports, gares, autoroutes.
c’est justement parce que ce genre d’action fait peur à l’État français qu’il envoi sa police « encadrer » les manifestations. Cette réaction sécuritaire nous montre que par ces actions, on touche du doigt ce qui peut faire mal.
Et en effet, pour que les lignes bougent il nous semble que la diversification de ces initiatives populaires est la voie à suivre permettant de mettre une véritable pression capable de pousser l’État français dos au mur afin d’espérer obtenir des prises de positions en faveur de Gaza et de la Palestine.