Des centaines de voix se sont levées ce soir pour soutenir la Flottille Global Sumud, arraisonnée en mer alors qu’elle tentait de briser le blocus de Gaza. Parmi les passagers, des militants pacifistes, des députés français… tous arrêtés, tous réduits au silence.

À Nantes, le silence n’était pas une option. Les manifestants ont investi la gare, descendu sur les rails, bloqué les trains. Pas pour le chaos , pour la justice. Pour dire que l’inaction diplomatique française est une honte. Pour rappeler que la solidarité ne s’arrête pas aux frontières.

Réponse de l’État ? Matraques, bousculades et interpellations. Comme si descendre sur les rails valait une condamnation. Comme si dénoncer l’injustice était un crime.

Et pendant que des bateaux humanitaires sont saisis, que des citoyens sont arrêtés, notre gouvernement préfère réprimer ceux qui dénoncent… plutôt que ceux qui violent le droit international.

La vraie absurdité ? C’est de punir ceux qui éclairent l’échec diplomatique français, au lieu de corriger ce fiasco.