20 nov témoignage violences policières a dijon
Catégorie : Global
Thèmes : RépressionViolence policières
Voici une info que vous n’avez pas vue à la télé, entendue à la radio ou lue dans le journal.
Jeudi 20 novembre 2008 nous étions en grève et après une journée de manifestation, plusieurs centaines de manifestants se sont rendus à l’inspection académique de Dijon.
Nous étions venus pour être reçus (délégation de représentants du personnel) en audience auprès de l’Inspecteur d’Académie, le rendez-vous était prévu.
Nous sommes entrés une centaine dans l’inspection académique ce qui n’a pas plu à l’Inspecteur d’Académie. Après 5 heures de tractation uniquement au téléphone avec des motifs pour ne pas nous recevoir variant d’un échange à l’autre, l’Inspecteur Académie a définitivement refusé de nous recevoir en délégation. Dernier motif en date, il manque un syndicat (le SE) contact est pris avec ledit syndicat qui refuse de revenir. Dernière proposition de l’IA un rendez-vous séparant les étudiants, les lycéens et les enseignants à 8h00 le lendemain au rectorat. Nous avons mené cette action ensemble nous décidons de rester ensemble jusqu’au bout.
Son ultime réponse a été plus radicale .
à 22h30 l’administration a fait intervenir les forces de police pour sortir les personnels de l’inspection académique. Alors que nous étions prêts à sortir dans le calme et sans violence, les policiers en tenue anti émeute nous ont sorti en employant les matraques et les boucliers .Plusieurs personnes sont tombées et ont été maltraitées ; ça ne fait pas du bien de recevoir des coups de matraques et d’être poussés dans des escaliers, les chiens étaient au dehors guettant les ordres, montrant les dents…
Les dangereux terroristes quelques minutes avant la charge policière…
Nous savons maintenant que l’Inspecteur d’Académie, haut fonctionnaire zélé de l’état, est prêt à employer les moyens les plus extrêmes pour faire passer les réformes Darcos. Cette façon de procéder montre la façon dont le ministre entend nous mettre au pas. Darcos et Sarko envoient maintenant les policiers contre les enseignants qui défilent et protestent pacifiquement et sans violence.
C’est du jamais vu à Dijon depuis 68.
Nous avons pris des photos de la journée mais au plus fort de l’action seuls quelques uns ont réussi à filmer avec leur téléphone la charge des policiers pour nous faire sortir, certains à ce moment là ont pris des coups et ils ont été pris à partie par les policiers casqués. Ils ont voulu essayer de nous empêcher de filmer.
un film court (11 secondes) mais instructif est visible à l’adresse suivante
http://fr.youtube.com:80/watch?v=u7zV8RSrVRI
Un journaliste de France Bleu Bourgogne était présent lors de la charge et a recueilli les témoignages devant l’IA mais l’info n’a fait l’objet que d’une très courte info.Il ne faut pas mettre le bourdon à la population quand elle se réveille pour aller au travail.
Dormez sur vos deux oreilles, la police veille.
Je suis allee dans un commissariat pour deposer plainte contre le trafic de stupefiants qui a lieu dans mon immeuble, la policiere m’a dit que selon elle les artistes, les ecrivaines n’ont pas les memes droits que les autres citoyens. Peu de jours auparavant un policier a refuse ma plainte pour insultes sexistes, menaces de me faire taper dessus et menaces de meurtre. Pour la plainte concernant le trafic de stupefiants le policier a refusé de marquer dans la plainte les menaces de viol de la part des dealers et a souri de plaisir lorsqu’il m’a annonce que les viols ds le xxe sont nombreux et quotidiens. Au final les policiers m’ont menace de subir des interrogatoires et des poursuites judiciaires si je remettais les pieds dans le commissariat pour deposer plainte contre le trafic de stupefiants et les violences faites aux femmes. On peut se demander et à juste titre si les policiers ne sont pas eux-mêmes mêles à des trafics et des viols et j’imagine le fric qu’ils se font pour avoir des réactions aussi violentes que celles des dealers et des commerçants qui dealent lorsqu’on s’en prend à leurs trafics. Donc la police refuse de remplir ses fonctions ainsi que l’establishment qui traitent les gens de fous lorsque l’on expose le problème de la drogue. Les policiers ont également menace ma mère. Paris, France.
écrire à http://quefaitlapolice.samizdat.net/