Ceux qui appellent la presse à l’ordre avec ses déclarations ne se tiennent pas de punir ceux qui ne l’appliquent pas.
Tout au long de l’année dernière, près de 40 journaux publiés par la presse patriote ont été contraint à la non distribution puis à la fermeture. La presse patriote qui porte sur ses pages les souffrances, les révoltes et qui détient le pouls du peuple Kurde a été victime de toutes sortes de pressions sous l’exclamation de la démocratie.
Conformément au concepte d’anéantir toutes opinions opposantes, les contraintes sont portées en avant en incluant dans son évantail la presse révolutionnaire-socialiste.
Alors que dans un temps proche le journal Atılım et la revue Yürüyüş ont été contraints à la fermeture d’une durée d’un mois chacun, notre journal İşçi-Köylü qui a subit l’interdiction de la distribution de ses quatres dernières éditions ainsi qu’à leur saisie, a été lui aussi contraint à la fermeture pour une durée d’un mois.
La 14ème Haute Cour Pénale a fermé pour une durée d’un mois le journal Demokratik Halk İktidarı için İşçi-Köylü (Ouvrier-Paysan pour un Pouvoir Populaire Démocratique) en alléguant que dans son 29ème édition en date du 31 Octobre-13 Novembre il est question de la « propagande d’une organisation terroriste » et de la « glorification du coupable ».
La Cour qui ne ressent même pas la nécessité d’écrire les textes qui sont en cause, a fermé notre journal en s’appuyant sur l’article 25/2 de la Code de la Presse.
Encore une fois il s’avère ce dont les dominants entendent par la liberté de la presse dont ils ne laissent pas tomber de leurs bouches. La lumière de la réalité dont porte la presse socialiste, patriote, révolutionnaire aux travailleurs dans ce tableau obscure tenté d’être réalisé ne peut être contraint à aucun obstacle.
Notre journal qui a connu plusieurs obstacles depuis sa création a poursuivi son existence jusqu’à maintenant en payant des prix et sans donner de concession dans sa ligne.
Les pressions, les contraintes ne nous empêcheront pas d’être la voix des millions de travailleurs opprimés et d’accéder à eux.

– Les pressions ne pourront nous intimider !
– La presse révolutionnaire ne peut être mise à bout !

le journal İşçi-Köylü (Ouvrier-Paysan)
la revue Partizan