Les millions volent ainsi au dessus de cette entreprise, mais ils ne s’y posent pas. Il y a bien longtemps qu’il n’y a pas eu le moindre investissement digne de ce nom, et tandis que les actionnaires successifs empochent de confortable plus values, les salaires sont en retard et les conditions de travail dégradées. Cela illustre le caractère particulièrement parasitaire du capitalisme actuel. Aucun de ces actionnaires n’a apporté quoi que ce soit à l’entreprise ; et leur nationalité ne fait rien à l’affaire. Tout ce qu’on peut prévoir c’est que STX tâchera de ne pas être moins prédateur.

Pour les travailleurs il ne sert à rien de se lamenter sur les intentions réelles ou supposées des nouveaux propriétaires. Les anciens, les nouveaux ou les futurs ont des intérêts qui n’ont rien à voir avec ceux des salariés. Il s’agit plutôt de faire entendre les revendications sur les salaires et les conditions de travail pour qu’au moins une partie des richesses créées servent à ceux qui les produisent et pas qu’aux parasites qui vivent sur le dos de toute la société.
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