Au cœur de ce XXIe siècle prétendument éclairé, alors que les charniers du passé hantent encore nos mémoires collectives, une question obscène occupe l’espace médiatique et politique : ce qui se déroule sous nos yeux à Gaza relève-t-il du génocide ? Poser la question, c’est déjà insulter les morts, les mutilés, les affamés, les orphelins. C’est cracher sur les ruines encore fumantes d’une existence méthodiquement annihilée. Pire encore, c’est offrir une tribune confortable aux bourreaux et à leurs complices, pendant que le compteur des vies broyées ne cesse de tourner, alimentant le moulin sanglant d’une histoire qui, décidément, refuse d’apprendre de ses propres horreurs. Le déni est une arme psychologique de destruction massive, visant à paralyser nos consciences, à nous rendre spectateurs passifs d’un crime en direct.

Gaza : Anatomie d’un massacre en mondovision 💥

Regardons les faits, les yeux grands ouverts, même si la vérité brûle la rétine. À Gaza, en ce printemps 2025, ce ne sont pas des “dommages collatéraux” que nous comptabilisons, mais les résultats d’une politique délibérée d’asphyxie et d’éradication. Des quartiers entiers rayés de la carte, des hôpitaux bombardés – sanctuaires violés où la vie tentait de résister. Des familles décimées, des enfants dont les corps squelettiques hurlent la famine organisée, cette arme de guerre vieille comme le monde, mais toujours aussi barbare. On nous parle de “droit à se défendre” ? Mais quelle défense justifie le ciblage systématique des infrastructures civiles, des écoles, des lieux de culte, des convois humanitaires ? Quelle symétrie y a-t-il entre un occupant surarmé et un peuple en cage qui lutte pour sa survie ?
La guerre psychologique est totale : la peur constante sous les bombes, le traumatisme intergénérationnel infligé sciemment, la déshumanisation des Palestiniens dans les discours des puissants pour justifier l’injustifiable. Ils veulent briser les esprits autant que les corps, éteindre la flamme de la résistance par la terreur. Mais la mémoire des vivants est une braise ardente sous les cendres.

L’éternel retour des atrocités : quand l’histoire bégaie dans le sang

Et que l’on ne vienne pas nous dire que nous ne savions pas, que la situation est “complexe”. La complexité est le paravent des lâches et des complices. Les mécanismes à l’œuvre à Gaza sont les mêmes que ceux qui ont ensanglanté tant d’autres pages de notre histoire, des leçons macabres que l’humanité s’obstine à ne pas retenir :

  • Les Ouïghours : Aujourd’hui même, un peuple voit sa culture, sa langue, sa foi méthodiquement écrasées. Camps de concentration modernes, stérilisations forcées, travail forcé… un génocide silencieux au nom de la “sécurité” et de l’uniformité étatique.
  • Les Rohingyas au Myanmar : Chassés, massacrés, violés par une armée et des milices fanatisées, leur “crime” étant leur existence même. Le nettoyage ethnique filmé, documenté, mais les responsables courent toujours.
  • Le Rwanda en 1994 : Cent jours d’une folie meurtrière orchestrée, où des voisins tuaient des voisins, sous le regard détourné d’une “communauté internationale” paralysée par ses propres calculs géopolitiques. La vitesse et l’horreur absolue.
  • L’Holocauste : Le paradigme du génocide industrialisé, la tentative d’extermination systématique du peuple juif par le régime nazi. Un abîme qui aurait dû nous vacciner à jamais contre la haine et la déshumanisation. Visiblement, la vaccination n’a pas pris partout.
  • Les Herero et Namaqua en Namibie : Au début du XXe siècle, l’Allemagne coloniale expérimentait déjà l’extermination d’un peuple pour s’approprier ses terres. Un prélude sanglant aux horreurs à venir.

Chaque fois, les mêmes ressorts : la construction d’un ennemi intérieur ou extérieur, la négation de son humanité, l’utilisation de la terreur d’État, la complicité ou l’indifférence des autres puissances. Les erreurs du passé ne sont pas des erreurs si on les reproduit sciemment. Ce sont des choix.

Analyse : Derrière le masque, l’État et le Capital, main dans la main avec le Patriarcat

Qui sont les responsables ? Il y a les exécutants, bien sûr. Mais derrière eux, il y a les systèmes. L’État, cette machine froide qui s’arroge le monopole de la violence légitime et qui, au nom de la nation, de la sécurité ou de Dieu, écrase les minorités, colonise, mène des guerres. L’État, dont la logique profonde est celle du contrôle et de la domination, et non de la libération.
Et le Capital, toujours avide de profits, qui s’accommode de toutes les dictatures et de toutes les guerres tant que les affaires continuent. L’industrie de l’armement, les vautours de la reconstruction, l’exploitation des ressources sur les cadavres des peuples… un festin macabre.
N’oublions jamais le rôle du Patriarcat, qui imprègne ces conflits. Les femmes sont les premières victimes des guerres menées par les hommes : viols utilisés comme arme de guerre, charge accrue de la survie des familles, négation de leurs droits fondamentaux. La culture guerrière est une culture viriliste, où la force brutale est glorifiée. Combattre le militarisme, c’est aussi combattre le patriarcat. ♀️✊

L’Horizon Anarchiste : Notre Seule Voie Respirable 🌅

Face à ce cycle infernal de massacres cautionnés ou perpétrés par les États, face à la faillite sanglante des institutions internationales et au cynisme des puissances, une évidence s’impose avec la force du désespoir qui se mue en rage de vivre : les solutions ne viendront pas d’en haut. Elles ne viendront ni d’une droite autoritaire et xénophobe, ni d’une gauche parlementaire trop souvent complice des déviances de la droite.
La seule voie praticable, la seule lueur dans cette nuit imposée, c’est l’anarchisme ! 🏴
C’est l’appel à l’auto-organisation généralisée, à l’autogestion de nos vies et de nos communautés, loin des diktats des États et du Capital. C’est la solidarité internationale des peuples contre tous les oppresseurs. C’est l’union de toutes celles et ceux qui refusent la barbarie, par-delà les fausses divisions, sous la bannière commune de la liberté réelle, de l’égalité totale et de la fraternité sans frontières. Il est plus que temps de déserter leurs guerres, de saboter leurs machines à broyer, et de construire, ici et maintenant, les bases d’un monde où plus personne n’aura à se demander si ce qu’il subit est ‘techniquement’ un génocide pour avoir le droit de se révolter et d’être entendu.

Prévisions Météo-Militantes pour la semaine du 2 au 8 Juin 🌸☀️⚡️

Un pic de chaleur arrive avec un flux de sud-ouest, portant un enthousiasme contagieux ! Cette vague ardente fera reculer les vieux nuages du patriarcat et du capitalisme. Mais préparez-vous : cette chaleur allumera des orages de contestation nécessaires et parfois vifs, surtout du sud-ouest au centre-est. Ces décharges nettoieront l’air des miasmes autoritaires ! ⚡️✊

Pendant ce temps, le nord-ouest (notre terreau fertile !) connaîtra de belles journées estivales, idéales pour que les alternatives fleurissent 🌱🌸. Les bourgeons de conscience s’y épanouiront en réseaux solides, pendant que le soleil de l’autogestion ☀️ gagnera partout en intensité.

En bref : semaine de chaleur mobilisatrice et de secousses libératrices ! Sortez vos outils de jardinage révolutionnaire et cultivons ensemble un avenir où chaque fleur insoumise a sa place. L’espoir est une rosée qui se lève : actions directes et constructions joyeuses en perspective !