Contre les bourgeoisies militantes gauchistes
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Actuellement, les idées prédominantes à gauche et dans les extrêmes et ultra-gauches, parmi les membres en général, sont essentiellement celles qui émanent des figures influentes de cette mouvance.
L’élaboration des idées prévalentes, tant à gauche qu’à droite, semble nettement plus descendante qu’ ascendante, pour utiliser la terminologie business et entrepreneuriale.
Dans le capitalisme technologique actuel, les points de vue des individus de gauche sont influencés, à travers les médias (radios, presse écrite, chaînes télévisées, chaînes YouTeub’, réseaux sociaux, Mutu…), par une élite intellectuelle constituée d’individu.e.s formant un tank, un rouleau compresseur : la bourgeoisie militante gauchiste.
Ces personnes partagent toutes une volonté commune de proposer des commentaires légitimes et pertinents sur certaines décisions gouvernementales, de dénoncer avec raison diverses injustices associées au fonctionnement du capitalisme, mais surtout, audlà des postures, iels ne cessent de négliger l’essentiel de nos problèmes contemporains ou futurs.
par exemple :
Le R.N, les racistes, les homophobes, les antisémites, les masculinistes, les sexistes, les fafs, les nazis et néo-nazi.e.s ainsi que l’ultra-droite et l’extrême droite en général sont des ennemi.e.s ( et des sacs à merde) ! A ce titre, iels sont dénoncé.e.s comme nous, par la bourgeoisie militante gauchiste et de gauche, par exemple. Effectivement! Il est fort logique, même plus qu’évident que l’extrême droite représente un danger réel, une grave nuisance, tant sur le plan social/sociétal qu’écologique. Cependant, ce n’est pas que l’extrême droite qui détruit la planète. Tout comme la privation généralisée que nous subissons tous et toutes n’est pas le résultat de la seule extrême-droite. Elle est davantage le résultat inévitable de la progression de la technologie, de l’État et du capitalisme – et, en premier lieu, de la prépondérance capitaliste, hétéro, validiste, masculine. De plus, la montée de l’extrême droite trouve ses racines dans des dynamiques et des paradigmes soutenus par les gauches et les extrême-ultra-gauches, tels que : progrès industriel (qui entraîne une quête de puissance entraînant conflits, compétitions et logiques autoritaires), les religions ou encore l’idée de l’État-nation (y compris sous sa forme de républicanisme c’est-à-dire les soi-disantes « valeurs de la République », le citoyennisme, le légalisme, ainsi que les régionalismes ou nationalismes inhérents à tout État-nation).
La bourgeoisie militante gauchiste critique souvent le capitalisme et son système bancaire, financier et commercial, l’État ou la technologie pour diverses raisons, mais ne propose jamais leur abolition ou leur suppression, considérant ces institutions et mécanismes comme des entraves intrinsèques et nécessaires. Certes, iels contestent, mais de manière très bourgeoise. Il est aisé de nous insulter et de nous repoussser dans la « technophobie » ou «l’extrémisme anarchiste et nihiliste». Alors qu’il est nécessaire de renoncer catégoriquement à l’État, à la technologie, au commerce ou à la civilisation industrielle. Il est envisageable d’établir d’ autres civilisations pérennes, équitables et respectueuses de l’environnement. Celleux de bourgeoisie culturelle gauchiste affirment pourtant (tout en faisant semblant de s’y opposer) qu’il faudrait : gouvernement, état, parlement, h.p, banques, prisons, c.r.a, armées, frontières, papiers…
Ces individus progressistes ou de gauche ou gauchistes s’accrochent à plusieurs mythes concernant le supposé « progrès » et à des illusions candides ( le vote, les états, les nations, les frontières …) qui laissent croire à une maîtrise de l ‘incontrôlable, à la réformer de l’irréformable, à la planification de l’ inplanifiable ou rendre supportable ce qui est insoutenable. Iels sont également à l’origine de nos malheurs.
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La classe militante, intellectuelle et artistique gauchisante, nommée : bourgeoisie culturelle ou bourgeoisie militante, fait partie, est intégrée des structures dominantes de la politique, des médias, du milieu universitaire et de l’édition. Originaire en grande partie de prestigieuses familles, réseaux et institutions françaises ou européennes (ce qui n’est cependant pas un critère unique ou primordial), ces personnes, à l’instar des “”appelistes“”, représentent une critique partielle et légitime du système capitaliste et de ses structures, tout en étant profondément ancrées dans les sphères culturelle et économique du pouvoir.
Être membre de la bourgeoisie militante gauchiste — que ce soit de manière affichée ou discrète — entraîne une imbrication et une intériorisation matérielle et symbolique envers des structures à démanteler pour véritablement se détacher de l’ordre hétéro-phallo-bourgeois-capitaliste et industriel. Il est difficile pour une personne ou des individu.e.s redevable aux médias, divertissements ou écoles de la noblesse d’Etat d’envisager quelque chose d’autre qu’une critique superficielle : rafraîchir la façade, changer la déco sans jamais toucher aux fondations. Adoptant une perspective marxiste, l’infrastructure d’un individu issu de la bourgeoisie militante et culturelle gauchiste révèle instantanément son intégration organique à la superstructure idéologique du capitalisme. Le rôle social de la bourgeoisie militante gauchiste ne vise pas à bouleverser l’ordre établi, mais à participer à sa reproduction en ajustant ses rationalisations symboliques. Éduqué dans les institutions de l’élite — universités prestigieuses, éditeurs dominants, médias institutionnels —, l’intellectuel.le de gauche issu.e de la bourgeoisie est un.e « agent.e idéologique » dont le rôle est de générer une critique interne du système, critique acceptable. Une critique qui entretient l’illusion d’une amélioration possible du capitalisme, du modèle techno-industriel et de l’État, plutôt que d’orchestrer leur renversement effectif.
En jouant le rôle d’intermédiaires d’une critique sociétale largement reconnue par un segment important des institutions prépondérantes, ces penseureuses contribuent à nourrir des mythes et illusions relatives aux capacités adaptatives ou transformatrices du capitalisme, des États et du développement industriel et technologique. Leur statut social, familial, socio-économique, leur présence médiatique constante et leur affiliation à d’importantes maisons d’édition, à des médias de grande envergure et à des universités renommées les rend complices, de manière consciente ou subconsciente, de la domestication des mouvements contestataires sociaux et écologiques ou surtout révolutionnaires.
Cette catégorie représente donc un défi crucial pour les mouvements véritablement et authentiquement révolutionnaires, radicaux et anti-industriels, qui aspirent à contester les bases mêmes de l’ordre capitaliste, étatique, validiste, grossiste, hétéro-phallo-patriarcal, agiste, eurocentriste, essentialiste, technologique... En diffusant l’idée d’un capitalisme réformable, d’un État bienfaiteur apte à gérer démocratiquement les crises environnementales, de structures techno-industrielles qui pourraient être reprise en mains par les “zenti.e.s” citoyen.ne.s et rendue écologique, viable, etc., ces personnes freinent une prise de conscience radicale et une contestation complète des institutions à l’origine des désastres contemporains ou futurs.
Les idées et personnalités de l’intelligentsia de gauche ont une influence sur les points de vue des individu.e.s dit.e.s de gauche. Les pensées et personnalités de l’intelligentsia de gauche sont modelées par les institutions qui les ont formées ou qui les emploient, et/ou par le fonctionnement des médias qui leur offrent une tribune. En somme, nous traitons essentiellement des idées générées – ou au moins fortement influencées et restreintes – par le « système » que nous devrions nous attacher à combattre.
Les révolutionnaires, radicaux et anti-tech, anti-nuc et anti-industrielles devraient se positionner sans compromis en affirmant l’incompatibilité fondamentale de ses objectifs avec les structures et mécanismes existants face à ces gauches et gauchistes.
Les révolutionnaires, radicaux et anti-tech, anti-nuc et anti-industrielles devraient dénoncer la récupération incessante des luttes sociales par l’intelligentsia de gauche et gauchiste et mettre en évidence le besoin urgent d’une véritable coupure avec les dogmes de cette maudite civilisation qui nous tue.
Ce commentaire ne respectait pas la charte.
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