LA CGT NE SIGNE PAS L’APPEL “DELINQUANTS DE LA SOLIDARITE”

LA CGT NE SIGNE PAS L’APPEL “DELINQUANTS DE LA SOLIDARITE” aujourd’hui a la bourse du travail se reunissait le collectif “les delinquants de la solidarite” pour lutter contre les lois sarkozy et faire preuve de solidarite avec nos freres immigres exploites, ce a l’appel de nombreuses orga (gisti, lcr, ldh, etc…). de nombreuses personnalitees etaient presentes…voila ce qui en a resulter.

“B. Thibault a lui-même opposé un refus à signer le 4 pages du Manifeste des délinquants de la solidarité, à cause de l’encadré rappelant que le manifeste (signé pourtant par la cgt en juin dernier) demande à être poursuivi pour délit de solidarité en sachant pertinemment les risques encourus de saisie des biens mobiliers et immobiliers des associations. La trouille… C’est apparemment moins difficile de saisir le stylo pour l’accord avec le medef sur la formation professionnelle. Heureusement, la direction confédérale n’a pas été jusqu’à signer le texte fadasse proposé par la CFDT aux syndicats sur la loi Sarkozy, sorte de contrefeu aux appels avec les associations (dont le Manifeste).”

Ha bravo, vive le syndicat de la classe ouvriere.

Confederation Generale des Trouillards !

Elle est loin la glorieuse histoire de la resistance, camarades des FTP / MOI revenez la cgt est devenue social democrate.

Puree j’ai presque envie de pleurer tellement ça me fout la trouille, on va se retrouver a 3 pequins a plus etre raciste et a soutenir les immigres dans ce pays de merde.

Debouts camarades merde ! il est ptetre deja trop tard, DEBOUT BORDEL !

luis (qui n’en peux plus de cette france de laches).

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Aujourd’hui, le gouvernement se saisit des projets de loi préparés par Sarkozy pour réformer l’ordonnance de 1945 sur l’entrée et le séjour des étrangers en France, le droit d’asile, la double peine. Le gouvernement Raffarin veut précéder la politique européenne, qui vise à durcir la répression contre les migrants dans l’ensemble de l’espace européen. La seule légère avancée est l’assouplissement de la double peine pour des gens arrivés avant l’âge de 13 ans et pour des personnes mariées et parents d’enfants nés en France, qui séjournent dans notre pays depuis plus de dix ans. Mais c’est un arbre qui cache la forêt d’une série de mesures répressives à l’égard des étrangers :

• Fichage des migrants lors de leur demande de visa, suspicion envers des personnes désirant accueillir pour un court séjour des amis ou de la famille.

• Les mariages et les paternités deviennent suspects.

• L’accès au titre de résident (dix ans) est repoussé de trois à cinq ans, avec des titres de un an, aggravant ainsi la précarité. Quant à la politique d’asile, derrière une prétendue amélioration, c’est vers tous les abus administratifs que l’on se dirige :

• Traitement des demandes par un guichet unique qui est l’OFPRA, tant pour les demandeurs d’asile relevant de la Convention de Genève que pour ceux qui relevaient de l’asile territorial ;

• Ce projet gouvernemental, comme celui de l’Europe, prétend tenir à distance un grand nombre de personnes pour qui la fuite est vitale. A ceux-là, on propose de trouver protection dans une autre région de leur propre pays ou dans un pays tiers dit : « sûr ».

• La procédure de traitement des demandes d’asile sera accélérée et risque ainsi d’être « bâclée ».

Dans cette lutte contre les sans-papiers, la rétention administrative est rallongée de 12 à 32 jours, aggravant les conditions de vie dans les centres de rétention. A l’heure où depuis des mois, voire des années, des hommes, des femmes, des familles luttent pour le droit de vivre dignement dans notre pays, dont certains ont fui la guerre et la dictature, cette politique les amène à des actes désespérés comme la grève de la faim. Ce projet de loi est un véritable dispositif à débouter, à refouler, à sanctionner, à criminaliser l’immigration. Ces hommes et ces femmes sont des travailleurs sans droits mis à disposition d’employeurs qui les sur exploitent, avec les plus bas salaires, la menace de la dénonciation, vivant dans une précarité et une insécurité accrues.