Pour une mobilisation unitaire contre l’austérité – lettre ouverte à l’ensemble des organisations syndicales

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Depuis plusieurs semaines, l’Assemblée Générale de Rennes 2 s’organise contre lesmesures d’austérité déjà présentes et à venir dans les budgets des universités. Après avoir mobilisé au sein de notre fac, par des blocages et occupations, nous voulons porter la mobilisation un cran plus haut et appeler à des dates nationales de mobilisation et à des manifestations, grèves et blocages économiques partout en France.
L’austérité ne se limite pas à nos universités : plans sociaux, réforme du RSA et de l’assurance chômage, casse des hôpitaux et des services publics, hausse de l’inflation. Depuis plusieurs mois l’attaque austéritaire s’intensifie, utilisant les outils de la Vème République au service des patrons. Ces attaques ont pour but de mettre la jeunesse, et toute la population, au travail.
En conséquence, la mobilisation monte et dépasse le cadre étudiant : à Nantes, Caen, Brest, Bordeaux, Poitiers, Paris etc des assemblées générales réunissent chacune plusieurs centaines de personnes pour organiser blocages et autres actions.
Fonderies de Bretagne, Michelin et maintenant LIDL, ce sont de nombreux secteurs et entreprises qui refusent ces règles.
Construisons le mouvement contre l’austérité, le temps d’une première date de mobilisation nationale est venu !
Vous, syndicats censés protéger les intérêts des travailleur.euses, nous vous appelons à prendre vos responsabilités, à vous joindre au mouvement, à relayer publiquement cet appel et à poser une date de mobilisation inter-professionnelle.
Nous appelons l’ensemble des lycéen.nes, étudiant.es, travailleur.euses, chômeu.ses, précaires à rejoindre la mobilisation contre l’austerité et la vie chère et à agir par des manifestations, blocages économiques et grèves, et ce sans attendre la réponse des organisations syndicales à cette lettre.
L’Assemblée Générale de Rennes 2
Pendant que les bonimenteurs de la politique passent en douce le budget le plus austéritaire des 25 dernières années, le patronat s’en donne à cœur joie pour presser encore un peu plus les travailleurs. Mais dans les usines, les écoles et les facs, ça commence à gronder sévère.
Chez Vyv, dans les Pays-de-Loire, les salariés sont en grève pour défendre leurs droits. Hutchinson, à Persan, continue la lutte pour les salaires. Chez Lidl, depuis le 7 février, c’est grève illimitée contre les paies de misère et l’ouverture du dimanche.
Pendant ce temps, les chefs syndicaux causent avec les patrons et vendent leur » stabilité « . Binet, Souillot, Léon et compagnie préfèrent négocier leur place à la table des exploiteurs plutôt que de cogner sur les patrons! Mais sur le terrain, personne n’attend leur bénédiction pour se battre.
Alors que le gouvernement pensait pouvoir faire passer son plan de fermetures de classes comme une lettre a la poste, c’est raté. En Haute-Loire, dans l’Yonne, la Côte-d’Or ou le Tarn, ça occupe, ça bloque, ça occupé classe et ronds-points avec les agriculteurs. Des parents, des instits, des gamins, tout le monde s’y met. Et face à la pression, certaines fermetures sautent déjà.
Les étudiants aussi commencent à se réveiller. À Rennes, ils étaient un bon millier dans la rue le 6 février contre les coupes budgétaires et la sélection. À Nantes, même refrain. Partout, des AG se montent, et la contestation s’étend.
À Cholet, le 6 février, 80% des agents de Pôle emploi ont débrayé. Résultat ? En quelques heures, la direction lâche. Comme quoi, quand on se bouge, ça paye.
Les médias font l’air de rien, mais tout ça commence à sentir la poudre, la preuve le débat sur l’émigration. Ça grogne, ça s’énerve, et ça commence à parler convergence des luttes. Et si cettea nnée était la bonne ?
https://www.leperepeinard.com/articles/la-marmite-deborde-greves-blocages-et-colere-generale/