La contestation enfle à Chalonnes et c’est pas fini …

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LA CONTESTATION ENFLE À CHALONNES ET C’EST PAS FINI …
Depuis près de deux mois une contestation enfle sur la commune de Chalonnes sur Loire. L’enlisement de la situation ne met pas à l’honneur la majorité municipale qui a tout le moins laisse faire, voire approuve l’implantation d’une arrogante enseigne, les Blancs de l’Ouest directement liée au milieu identitaire violent angevin.
Oui nous sommes des chalonnais.e.s qui ne nous résignons pas à la banalisation de la xénophobie et à la haine des différences et nous sommes entré.e.s en résistance. Nous luttons contre toute forme d’intolérance. Tenter de faire passer ce positionnement pour de l’intolérance à son tour, est une technique rhétorique couramment utilisée par l’extrême droite qui inverse la pensée, tord la réalité pour décrédibiliser les faits et mieux faire passer leur message de haine.
Ce samedi 1er février un carnaval solidaire devait se tenir pour manifester l’opposition d’habitant.e.s dans un cadre festif. La veille, la préfecture a choisi de l’interdire. Pour autant, la contestation ne s’est pas éteinte et de nombreux.ses citoyen.ne.s ont choisi de venir exprimer leur mécontentement.
La préfecture a utilisé les grands moyens, du jamais vu pour cette commune de 6500 habitant.e .s. Une cinquantaine de gendarmes a été déployée sur toute la commune. Un dispositif digne d’une zone militarisée avec des check-points à chaque entrée du marché. Les personnes devaient se soumettre à un contrôle d’identité et une fouille de leurs cabas. Les forces spéciales de la gendarmerie patrouillaient avec fusil d’assaut en bandoulière. Bonne ambiance sur le marché de Chalonnes
Bravant l’appréhension due à l’interdiction et à cette forte présence policière, une centaine de personnes s’est rassemblée sur les quais devant un point d’entrée du marché à quelques mètres du camion bleu des Blancs de l’Ouest, protégé par une cohorte de force de l’ordre, encagoulée et lourdement armée.
La foule bigarrée, joyeuse, chantante, drôle, insolente accompagnée de musicien.ne.s a marqué cette matinée. Courageuse elle a eu l’audace de manifester son opposition et déambuler dans les rues autour du marché jusqu’à l’hôtel de ville.
Remerciements chaleureux à tou.te.s les courageux.ses présent.e.s ce jour.
De son côté la mairie est passée de feindre l’ignorance de la situation à la complicité affichée de certains élus avec les Blancs de l’Ouest. Des conseillers et adjoints sont venus faire leurs maigres achats chez ces cochonniers. Chamaillet comme à son habitude a aussi acheté son saucisson du jour. Discutant avec des gendarmes, des élus, il donnait l’impression d’être toujours aux commandes, alors qu’il a été démis de ses fonctions pour trafic d’armes et est en attente de son procès.
Par ailleurs, sur un réseau social, un adjoint a affiché son soutien franc et massif aux Blancs de l’Ouest confondant la ZAD de NDDL et le marché de Chalonnes. Ce même élu, se vante de son chauvinisme de Chalonnais de souche, mais n’hésite pas à aller acheter sa cochonaille chez les trois Segréens. Il a depuis supprimé son poste. Peut être n’assume-t-il pas totalement ses propos ?
Également un conseiller municipal rode aussi autour du camion. En charge de la vie associative et des manifestations festives, il espère sans doute inviter Cochin et Cie à sortir leur brasero à la fête des vins 2025. Il n’a pourtant pas pu oublié l’affaire de la flamme angevine de l’an dernier qui a traumatisé tou.te.s les chalonnais.es
Liste non exhaustive, d’autres sont venu.e.s apporter leur soutien aux Blancs de l’Ouest. S’ils n’ont jamais aussi bien vendu c’est bien grâce aux élu.e.s de la majorité et à la famille Cochin, Réveillard.
Comment alors ne pas se poser la question de l’absence de neutralité de la mairie. Comme l’a scandé la foule : « BDO fachos, la mairie complice »
La vente sous protection gendarmesque de charcuterie produite par Cochin et Réveillard (pourtant condamnés pour s’être introduits de nuit dans l’enceinte d’une gendarmerie et pour vol de drapeaux), amis de Jean-Eudes Gannat, Adrien Rivière, Théodore Riant, et Julien Come de Pommerol, récemment condamnés en appel pour violence aggravée aux abords de la rue du Cornet à Angers. Est-ce l’avenir que souhaite proposer la mairie de Chalonnes à ses habitant.e.s. ?
Les nombreuses condamnations pour violence, les liaisons dangereuses des associés des Blancs de l’Ouest, et la récente déclaration de B-J Cochin qui « ne regrettent rien » prouvent que cette idéologie est une composante indélébile de leurs stratégies d’infiltration. Ils sont là pour provoquer et prendre leur revanche suite à l’éviction de leur acolyte Jean Eudes Gannat, gérant de l’entreprise la Flamme Angevine. Cochin et Cie ne sont pas là pour le commerce, ils viennent créer le désordre à Chalonnes.
Comme la préfecture le rappelle dans son arrêté d’interdiction, depuis que les BDO se sont installés, les troubles se répètent, se multiplient et sont manifestes. La mairie a le devoir de pacifier la situation en évinçant le commerce à l’origine de tous ces troubles.
Madame Monnier a le pouvoir d’agir pour ramener le calme comme le lui autorise le règlement du marché.
Selon l’article 11-3 « La Ville de Chalonnes sur Loire se réserve le droit d’exclure provisoirement ou définitivement des marchés, tout commerçant qui commettrait des fautes graves, troublerait l’ordre public, causerait du désordre ou du scandale »
Chacun.e a la possibilité de résister. Organisez vous entre ami.e.s, voisin.e.s, camarades… Cette situation est l’affaire de tou.te.s. Continuons le boycott, les écrits, les interpellations d’élus, les coups de fil à la mairie, à la préfecture. Emparons-nous du sujet. Regroupons-nous toujours plus nombreu.se.s. Et chassons toujours plus loin les Blancs de l’Ouest, qu’ils retournent dans leur fange.
Compte tenu de cette situation nous appelons a une réaction ferme et définitive de la mairie et/ou du préfet. Les troubles cesseront, et la commune retrouvera son calme dès l’instant où cette entreprise quittera les rues de Chalonnes pour toujours.
A ce jour la pétition contre l’implantation des BDO a recueilli 1000 signatures. Le mois de février est une période idéale pour faire un carnaval. Restez vigilant.e.s. Tenez vous Prêt.e.s
La haine n’est pas notre carburant.
La justice plutôt.
Nous reviendrons tant qu’il le faudra.
Des chalonnais.es en résistance
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