#montreal4riseup, une compilation en soutien pour les 25 ans de Riseup

#montreal4riseup est un projet de 20 chansons, sorties (ou pas) entre 2020 et 2024, qui couvrent un large éventail de genre incluant le rap, l’indus, le folk, le rock, le noise, le punk, le post-punk, l’anarcho-punk, le hardcore, la oï, le crust, le grind et bien plus.

Pourquoi une compilation de musique de Montréal pour Riseup ?

Depuis des décennies, il y a une tradition anarchiste bien vivante à Tiohtià:ke/Mooniyang (Montréal). Les anarchistes, en contact entre elleux, se sont rapidement tourné.e.s vers les divers services de Riseup après sa création. Certain.e.s des “oiseaux” (les membres de Riseup) étaient même présent.e.s et/ou actif.ve.s à Montréal. C’est donc tout naturellement qu’une compilation célébrant le projet qui a soutenu tant d’initiatives autonomes, décoloniales et anti-autoritaites au cours des années émerge de Tiohtià:ke/Mooniyang.

Au delà des langues dominantes

Sur le territoire soit-disant appelé Montréal, des douzaines de langues peuvent être entendues. En fait, un.e habitant.e.s sur cinq parle une langue autre que le français ou l’anglais à la maison. C’est reflété dans la compilation. Le projet #montreal4riseup inclut des artistes qui chantent — ou crient (!) — dans des langues autres que celles localement dominantes, le français et l’anglais. Par exemple, dans la scène punk de Montréal, des groupes s’expriment en espagnol ou en arabe. #montreal4riseup représente cette réalité.

Pourquoi soutenir Riseup?

Au fur et à mesure, avec la popularitasition de Signal et la création de grosses entreprises soit disant sécurisées comme Proton Mail, certain.e.s activistes ont abandonné.e.s les services de communication autonomes. C’est important de mettre en lumière ces alternatives.

La croyance populaire veut que les services autonomes, et particulièrement les emails, ne devraient être utilisés que pour des activités légales [aux États-Unis]. Pourtant, utiliser des communications sécurisées est toujours une bonne habitudes à avoir. Pour se protéger de la surveillance digitale, le mieux est encore de limiter l’utilisation d’outils digitaux. C’est important de se rappeler que certains collectifs offrant des communication sécurisées et autonomes ont prouvé leur fiabilité. Riseup en est un exemple, mais il en existe bien d’autres, dont Disroot, Systemli, Immerda, Autistici/Inventati, et Espora — vous pouvez visiter https://riseup.net/radical-servers pour une liste plus complète.

Nous devons soutenir ces initiatives pour qu’elles puissent continuer à exister, et c’est le but de la compilation #montreal4riseup. Nous vous encourageons à soutenir Riseup de façon à ce que le collectif puisse continuer sa mission: https://riseup.net/fr/donate