Le 29 décembre 2004, alors que le monde entier pleurait les milliers de victimes des raz-de-marée en Asie du Sud-Est, on apprenait la mort de l’essayiste et romancière américaine Susan Sontag à l’âge de 71 ans. Toute sa vie, Sontag cherchera à atteindre le parfait équilibre entre l’éthique et l’esthétique. Elle se définit elle-même comme « une incurable esthète, une moraliste obsédée et une fanatique du sérieux ». Selon ses amis, elle avait l’art de soulever les questions d’une façon nouvelle, d’apporter un angle que personne n’avait vu, de créer un effet de surprise qui forçait à réfléchir et provoquait la polémique.

Femme exceptionnelle, très médiatisée, que l’intelligence, l’indépendance, l’audace, le franc-parler et la beauté ont propulsée au sommet de l’intelligentsia occidentale, elle a su se créer une personnalité, tant esthétique qu’intellectuelle, qui deviendra un modèle de rigueur et de beauté pour ses contemporain-es. L’article explore la vie et l’œuvre de Sontag, ses luttes et ses prises de position sur l’esthétique, l’éthique, l’art, la pornographie, le fascisme, la politique des États-Unis, bref sur tous les grands enjeux de son époque.

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