Passéisme, silenciation, enfermement et fichages de ses sympathisants. La lutte de NDDL pour une alternative saine et éco-responsable victime de son succès.

Le dilemme moral plus que sécuritaire n’est pas affaire de justice puisque ses opposants principalement police et politiques en place manœuvrent pour décrédibiliser une convergence elle aussi en marche.

« ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait »

Du bocage de NDDL aux luttes syndicales et jusqu’aux cours d’écoles, il n’est plus seulement question ici d’un espace agraire bio et locale ni d’un symbole de guerre, mais bel et bien la cristallisation et le témoignage de valeurs communes écologiques et humanistes, glanés par des citoyens et des marginaux qui composent chaque jour une utopie de plus en plus viable… et c’est bien cela qui dérange les conservateurs radicaux.

« En lieu et place des trois années de gel annoncées par les principaux concernés, c’est dans l’immédiat et sous le lacrymo que la légalisation est exigée »

Plusieurs dizaines de milliers de militants actifs quelques milliers d’ultragauche et autres fers de lance qui se tiennent sagement convergent encore une fois avec des agriculteurs de tout poils et les légalistes de bonne volonté. Bien sûr travailleurs et étudiants ne sont pas en reste malgré leur dépendance plus directe à l’autorité.

Au-delà de ceci c’est toute une partie de la France qui est concernée, laissée pour compte et trop souvent tuée. Et toute cette urgence au nom d’enjeux contemporains caduques, reflétant ainsi notre chute écologique, sociale et économique contemporaine.

Finalement dans le 44 il n’est pas seulement de faire valoir des demandes administratives grotesques qui demandent à quelques habitants d’une ZAD qu’ils aillent tous courir après les miettes d’une chambre d’agriculture et de comité illégitime, et de bâcler la mise en place de l’association « faîtière », consensuelle et transparente, qui nécessite comme toute démarche sérieuse un travail long et ainsi donc le gel des terres, pour une période d’au moins 2 à 3 ans, voire une solution Larzac-iennes à défaut des 3 malheureux mois lâchés par un État qui détruit des maisons auto-construites comme celle des Sans Noms et enfermement des centaines de militants bienveillants et veut les ficher.

Philomène.
Militant d’ultra-gauche et utopiste.