Psychiatrie : émeutes et évasions
Catégorie : Global
Thèmes : AntipsychatrieAntirépressionRiots
6 arrestations après une émeute à l’hôpital de santé mentale pour jeunes
[États-Unis]
La police de Liberty Township (Ohio) a arrêté six adolescents après une émeute à l’hôpital de santé comportementale Belmont Pines, selon un rapport de la chaîne CBS WKBN.
L’incident a impliqué cinq à six patientes dans l’unité pour filles de l’hôpital, et les autorités ont récupéré plusieurs armes artisanales, selon le rapport. Les six personnes arrêtées sont accusées d’émeute aggravée.
« Nous avons déjà eu des problèmes avec quelques-uns de ces individus qui s’enfuyaient », a déclaré le chef Toby Meoro, selon le rapport du 21 février. « Nous essayons de travailler avec Belmont Pines et d’établir une sorte de protocole. Je comprends qu’ils n’ont pas de solution de verrouillage, mais ils devraient peut-être se pencher sur la sécurité intérieure ».
Aucun membre du personnel ou patient n’a été blessé, mais l’établissement a subi des dommages mineurs, a indiqué l’hôpital. L’établissement reste ouvert et « pleinement opérationnel ».
[Leur presse – 21 février 2023]
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Une émeute de 50 personnes éclate dans un hôpital psychiatrique de Floride
[États-Unis]
La chaîne de télévision NBC WPTV a rapporté que 50 des 130 résidents du centre de traitement Sandy Pines ont déclenché une émeute après qu’une bagarre ait éclaté.
Sandy Pines est décrit comme un centre de traitement de santé mentale pour les enfants et les adolescents.
Le bureau du shérif du comté de Martin a déclaré que trois personnes ont été blessées lors de l’émeute, dont un membre du personnel.
« Les personnes qui ont pris part à cet incident ont brisé des fenêtres, détruit des meubles et se sont engagées dans une grande bagarre avant qu’un groupe de mineurs ne s’échappe de l’établissement », a déclaré le bureau du shérif.
Huit mineurs se sont échappés lors de l’émeute, mais ils ont été rattrapés plus tard et emmenés dans un centre de détention pour mineurs à Fort Pierce pour divers chefs d’accusation, selon les adjoints. Au total, 12 mineurs ont été arrêtés lors de l’émeute, y compris les évadés.
[Leur presse – 23 janvier 2023]
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Une deuxième « émeute » a été signalée dans un centre fermé de Floride accueillant des jeunes ayant des troubles du comportement.
[États-Unis]
Le dernier incident en date s’est produit samedi 21 janvier à l’Everglades Youth Academy à Okeechobee, selon le bureau du shérif du comté d’Okeechobee. Okeechobee se trouve à environ 105 miles au sud-est d’Orlando. Cette émeute a éclaté quelques heures seulement après celle qui s’est produite au centre privé de soins psychiatriques pour mineurs SandyPines, situé dans le comté de Martin, à environ 70 miles au sud-est, selon les autorités. Les enquêteurs n’ont pas établi de lien entre les deux incidents, qui ont donné lieu à des bagarres, à la destruction de biens et à de nombreuses arrestations. « Dans la matinée du samedi 21 janvier 2023, les adjoints du bureau du shérif du comté d’Okeechobee ont fait face à une émeute en cours à l’Everglades Youth Academy », a déclaré le bureau du shérif dans un communiqué de presse daté du 23 janvier. « Deux groupes (unités 6 et 7) étaient en pleine émeute, se battant avec le personnel, causant des dégâts en jetant des bureaux et des chaises, et en arrachant les caméras et les luminaires. À leur arrivée, les unités ont établi un périmètre de sécurité et les forces de l’ordre ont pénétré dans l’enceinte, et tous les jeunes détenus ont été placés dans leurs chambres sécurisées ».
Un membre du personnel a dû être soigné à l’hôpital, « tandis que les autres ont été traités sur place et évacués », ont indiqué les autorités. L’Everglades Youth Academy est un « programme à risque maximal » qui propose « une intervention en matière de délinquance et un traitement de santé mentale » pour les hommes âgés de 13 à 21 ans. Elle fait partie du système du ministère de la justice des mineurs de Floride. Les enquêteurs affirment que le personnel de ce centre a aidé à identifier les détenus impliqués dans l’émeute, ce qui a permis de procéder à 10 arrestations, selon les autorités. Les suspects font face à « diverses accusations allant de l’émeute aux coups et blessures sur le personnel ». « Un suspect a résisté aux forces de l’ordre lors de son arrestation et un gaz chimique a été utilisé pour faciliter son arrestation », a déclaré le bureau du shérif. « Les personnes arrêtées seront détenues sans caution, deux d’entre elles étaient des mineurs et ont été transférées au département de la justice des mineurs. Le bureau du shérif du comté de Martin rapporte que « plusieurs mineurs » ont été arrêtés dans le cadre d’une émeute survenue le 20 janvier au centre de traitement résidentiel de SandyPines. Huit mineurs se sont échappés mais ont été repris et trois personnes ont été blessées, selon les autorités. SandyPines est un centre de réhabilitation privé qui sert de « dernière alternative » pour les enfants et les adolescents qui ont des troubles du comportement et des problèmes émotionnels.
[Leur presse – 24 janvier 2023]
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Recherche d’un malade psychiatrique qui s’est évadé de Cesame de Saltillo
[Mexique]
Le personnel du centre s’en est rendu compte deux heures après son absence.
Ce lundi matin, les autorités policières ont été mobilisées après avoir été alertées de l’évasion d’un patient psychiatrique qui s’était enfui du Centre national de santé mentale de Saltillo.
L’incident s’est produit vers 9 heures, lorsque Alejandro González Castañeda, 29 ans, a profité d’un oubli de la part des personnes présentes, médecins et personnel de sécurité, pour sortir par la porte d’entrée.
[…]
Les recherches se poursuivent, tandis que la famille bénéficie d’un soutien juridique pour l’aider à déposer une plainte contre le personnel et l’hôpital, qui sont responsables de la sécurité des patients.
[Leur presse – 23 mai 2023]
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Poursuivi pour vol, évadé de l’hôpital psychiatrique avant d’être transféré à Tacumbú
[Paraguay]
Un homme accusé de vol s’est évadé de l’hôpital psychiatrique avec l’aide d’autres détenus aux premières heures du 15 janvier. Il aurait déjà dû être transféré au pénitencier de Tacumbú 10 jours auparavant, sur ordre du tribunal, mesure qui n’a jamais été respectée.
Vers 2h30 du matin le 15 janvier, Juan Carlos Torres, accusé de vol, est monté sur le toit de l’un des services de l’hôpital psychiatrique avec l’aide d’autres détenus, réussissant ainsi à s’échapper de l’hôpital.
Lui-même avait été admis après avoir été interpellé mi-décembre pour une affaire de vol. Le procureur chargé de l’affaire, Alejandra Savorgnan, sur la base de rapports médicaux, a demandé son admission dans ledit hôpital en raison de l’état mental du détenu, dû à la consommation de drogue.
Or, le directeur général de l’hôpital psychiatrique Dr Aldo Castiglioni, au lendemain de son hospitalisation, le 5 janvier, a demandé la levée de ladite mesure, puisqu’il ne remplissait pas les critères d’hospitalisation.
Par le biais de l’A.I. n° 07 du 6 janvier, le juge Yoan Paul López a décidé d’ordonner le transfert de l’accusé au pénitencier national de Tacumbú ou dans une autre prison adaptée à l’exécution de la peine, mais le transfert n’a jamais été effectué, ce qui a permis à l’accusé de s’évader.
Tenant compte de ce qui s’est passé, le tribunal a condamné l’accusé par défaut et a par conséquent ordonné sa capture.
[Leur presse – 19 janvier 2023]
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L’un des fugitifs les plus recherchés d’Europe arrêté à Murcie après s’être évadé d’un hôpital psychiatrique
[Pays-Bas / Espagne]
Des agents de la police nationale ont arrêté l’un des fugitifs les plus recherchés d’Europe à Murcie pour s’être évadé d’un hôpital psychiatrique aux Pays-Bas alors qu’il purgeait une peine de 5 ans et six mois pour deux vols avec arme à feu, dans l’un desquels il est mort une personne , selon des sources policières.
En juin dernier, le détenu, dont l’identité n’a pas été fournie, a organisé avec un autre détenu condamné pour les mêmes faits un plan de fuite de l’hôpital psychiatrique où il était admis pour des troubles mentaux graves.
Un trou dans un mur
Les deux prisonniers ont réussi à faire un trou dans les murs du lieu et à s’échapper vers l’extérieur, où un véhicule les attendait pour fuir et depuis lors, ils figurent sur la liste des fugitifs les plus recherchés par Europol.
Une semaine plus tard, la police a arrêté sa compagne, mais le fugitif avait déjà réussi à s’enfuir en Espagne, où une intense enquête a commencé, focalisée d’emblée sur la province de Murcie, puisque le réseau de contacts du fugitif coïncidait avec plusieurs communes voisines de cette ville.
[…]
[Leur presse – 1er mars 2023]
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(A suivre)
[via Lille Indymedia]
Un fugueur renvoyé dans une unité de santé mentale
(australie – 27.05.2023)
La POLICE recherche un homme de 27 ans qui s’est échappé de l’unité de santé mentale pour adultes de l’hôpital de Canberra le 29 avril.
L’homme, (…), est recherché pour plusieurs infractions graves au code de la route. Après avoir été arrêté pour ces infractions le mois dernier, il a été condamné à subir une évaluation de sa santé mentale à l’hôpital de Canberra.
Selon la police, il s’est échappé de l’unité de santé mentale et les agents de l’opération Toric ont fait de nombreuses tentatives pour le localiser sans succès.
(…)
(MISE À JOUR 02.06.2023 : La police rapporte que (…) qui s’est échappé de l’unité de santé mentale pour adultes de l’hôpital de Canberra le 29 avril a été arrêté et renvoyé à l’unité)
[USA] L’hôpital psychiatrique pour les enfants les plus malades du Michigan lutte pour empêcher les patients de s’échapper
Trois évasions différentes se sont produites en janvier seulement; 5 patients au total se sont échappés
NORTHVILLE TOWNSHIP, Michigan (WXYZ) – Le seul hôpital psychiatrique pour enfants du Michigan, réservé aux patients souffrant des maladies mentales les plus graves, a connu une vague d’évasions de patients au cours du dernier mois seulement.
Cinq évasions de patients du Hawthorn Center se sont produites en janvier seulement, certains de ces patients faisant maintenant face à d’éventuelles accusations criminelles en raison de leur conduite une fois qu’ils ont quitté l’hôpital.
[…]
[Leur presse – 21.02.2023]
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[USA] Le centre Hawthorn a perdu un patient psychiatrique de 13 ans au cours d’une nuit à Détroit
Au moins 17 patients en psychiatrie infantile se sont échappés depuis 2020, selon 7 Investigation
NORTHVILLE TWP, Michigan (WXYZ) – Le seul hôpital psychiatrique pour enfants de l’État a perdu un garçon de 13 ans en avril après qu’il soit sorti d’une salle d’urgence à Détroit au milieu de la nuit.
Le garçon, au moins le 17e patient du Hawthorn Center à s’échapper depuis 2020, a été retrouvé quelques heures plus tard par un garde de sécurité à près de trois kilomètres de là.
L’évasion est au moins la troisième depuis février, lorsque 7 Action News a révélé pour la première fois que l’hôpital avait connu une vague de disparitions ou d’évasions de patients, certains enfants étant partis pendant plusieurs heures.
Après que la police a ratissé la zone, le garçon a finalement été retrouvé quelques heures plus tard par un agent de sécurité qui l’avait trouvé en train d’errer dans le centre-ville. Il a été ramené au centre Hawthorn sept heures après sa disparition.
Cette évasion survient après que le ministère de la santé et des services sociaux du Michigan a promis de mettre en œuvre de nouvelles mesures de sécurité destinées à empêcher les patients de s’échapper.
Les archives de la police de Detroit montrent que le personnel de la société Hawthorn s’apprêtait à publier un communiqué de presse, espérant qu’une plus grande attention pourrait aider à localiser le garçon disparu.
« Ils ont dit qu’il avait une idéologie meurtrière », a déclaré l’employé au répartiteur du 911. « Il y a donc un risque qu’il fasse quelque chose de stupide pendant qu’il est dehors.
Quelques heures plus tard, peu avant 7h30, un agent de sécurité privé aperçoit le jeune garçon errant dans le parc Campus Martius.
La police est intervenue, confirmant son identité, et le jeune patient a été ramené au Hawthorn Center sept heures après sa disparition.
« Ce n’est pas comme s’il s’agissait d’une sortie scolaire au zoo », a déclaré Michelle Massey Barnes, qui milite en faveur d’un meilleur traitement de la santé mentale des enfants dans le Michigan
« Il s’agissait d’un placement médical à haut risque, et quelqu’un ou plusieurs personnes ont failli à la tâche », a-t-elle ajouté.
Massey Barnes est cofondatrice de Advocates for Mental Health of Michigan Youth, une organisation dirigée par des parents qui lutte pour un meilleur accès aux hôpitaux comme Hawthorn, et pour une meilleure sécurité des patients pour les enfants qui y trouvent un lit.
« Je ne peux pas m’imaginer recevoir un appel téléphonique pour me dire que je suis navrée, mais votre fils est quelque part dans la ville de Détroit – il est perdu », a-t-elle déclaré.
Mais les évasions de patients sont loin d’être le seul point noir du centre Hawthorn.
Le personnel du centre fait actuellement l’objet d’une action en justice à la suite d’un exercice de tir actif qui s’est déroulé à l’hôpital en décembre.
Le personnel et les patients affirment qu’ils n’ont pas été informés à l’avance de la tenue de l’exercice et qu’ils ont cru que l’hôpital était attaqué par deux hommes armés de fusils AR-15.
Des policiers de quatre agences différentes ont débarqué à l’hôpital, armes au poing.
« S’il s’agit d’un exercice, il faut nous le signaler avant que nous ayons 300 policiers ici, mettant tout le monde en danger », a déclaré un officier sur les lieux, selon la vidéo de la caméra corporelle de la police obtenue par 7 Action News.
« Je ne peux pas m’excuser plus longtemps », a déclaré le directeur de l’hôpital, Victorai Petti.
Par l’intermédiaire d’un porte-parole, M. Petti n’a pas accepté d’accorder une interview à 7 Action News au sujet de la récente série de problèmes de sécurité dans son établissement.
Le procès, intenté par six membres du personnel et les parents de deux enfants, allègue que l’exercice inopiné a traumatisé les personnes qui se trouvaient à l’intérieur de l’hôpital Hawthorn ce jour-là.
« Nous avons besoin de plus de contrôle et de responsabilité. Nous avons besoin de plus de surveillance », a déclaré Massey Barnes.
« Je ne comprends pas comment les gens n’ont pas perdu leur emploi.
[Leur presse – 1er juin 2023]
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