Ainsi, un « collectif autonome de lutte » est né sur les berges de l’Erdre, suite à l’impulsion d’une soixantaine de militant-es (important de féminiser !), dont certain-es rescapée-es de toutes les défaites sociales antérieures.
Une riche idée, l’autonomie, mais il n’est pas sûr qu’elle soit comprise dans le sens qui a pu lui être donné au fil de l’histoire des luttes prolétariennes. Ce collectif échappera au destin tragique de son anéantissement prématuré seulement s’il entre en lutte, précisément, clarifiant ses buts, s’imposant à lui-même des choix difficiles ( comme de traiter désormais les bureaucraties syndicales pour ce qu’elles sont, et sans se faire d’illusion débordante sur quelques syndicats récemment apparus.)
L’avenir n’est pas écrit. Aucune garantie de réussite n’est offerte.

Von Clausewitz