La semaine dernière, les centres de rétention de Steenokkerzeel (Bruxelles, Belgique) et de Gradisca (Gorizia, Italie) ont été presqu’entièrement incendiés par des retenus. Vendredi dernier, celui de Vincennes (Paris) a connu deux départs de feu, cramant au moins une cellule (qu’ils nomment « chambre »). Un sans-papier a été salement tabassé par les keufs et envoyé à l’hôpital, tandis que les autres manifestaient dans la cour au cri de « Liberté ».

Dimanche 27 février, Paris. Un petit geste de solidarité avec les enfermés de ces prisons spéciales pour étrangers. La vitre du local du Parti Socialiste et sa porte volent en éclat rue Sarasate (15e), suivie des pare-brises avant et arrière d’une voiture diplomatique quelconque et d’une seconde de Sin & Stes (un des vautours du nettoyage qui s’engraisse sur le marché des centres de rétention), rue de la Convention.

Solidarité avec les retenus en lutte, ici et ailleurs.
Feu aux centres de rétention.
Liberté pour tous, avec ou sans-papiers.