La situation à Jérusalem et dans le territoire palestinien occupé s’aggrave de jour en jour.

L’agression israélienne contre la population palestinienne de Gaza est d’une violence inouïe. La population, terrorisée, n’a aucun endroit pour s’abriter. Déjà éprouvée par quatorze ans de blocus et trois agressions militaires, elle n’en peut plus ; les enfants sont particulièrement traumatisés.

Rien, absolument rien, ne peut justifier ces crimes de guerre. Les roquettes tirées depuis la Bande de Gaza sont des engins artisanaux. La réponse d’Israël est volontairement disproportionnée.

Toutes les initiatives pacifiques de la société civile de Gaza, et notamment les Marches du Retour de 2018-2019, ont été ignorées et noyées dans le sang.

Face à ces crimes d’une ampleur inégalée, les déclarations de la France sont révoltantes. Le Ministre de l’Europe et des Affaires Étrangères, prompt à condamner les envois de roquettes n’a pas eu un mot pour condamner cette nouvelle agression israélienne. Le président de la République, lui, « a rappelé son attachement indéfectible à la sécurité d’Israël et à son droit à se défendre dans le respect du droit international ». On sait ce que signifie cette rhétorique scandaleuse qui laisse le champ libre à l’agression israélienne.

La France doit condamner sans plus attendre les bombardements israéliens, et affirmer avec la plus grande fermeté que la population palestinienne doit être protégée, que ce soit à Gaza, à Jérusalem, dans le reste de la Cisjordanie et en Israël même.

L’impunité de l’État israélien doit cesser. Des sanctions doivent être prises contre cet État qui commet ces crimes de guerre et continue de bafouer le droit international.