Depuis le début du Ramadan, à Jérusalem l’armée israélienne interdit aux Palestiniens l’accès à la porte de Damas, lieu de rassemblement en cette période de fête, transformant le lieu tous les soirs en scènes de guerre, multipliant violences et arrestations.

En parfaite complicité avec cette armée d’occupation, des centaines de fascistes, affiliés à l’organisation kahaniste Lehava, ont marché vers et dans la vieille ville de Jérusalem aux cris de « mort aux Arabes ».
Chaque soir depuis plusieurs jours, l’armée israélienne boucle l’esplanade des mosquées à l’heure du rassemblement des fidèles, ce qui suscite heurts et affrontements et a provoqué, par des tirs avec des balles caoutchoutées et des grenades de désencerclement, plus de 200 blessés parmi les palestiniens en quelques jours.
Ces graves incidents surviennent alors qu’Israël tente d’expulser par la force, avec l’autorisation de la Cour Suprême de l’État d’Israël dont la décision définitive a été reportée après le 10 mai, 13 familles palestiniennes résidant depuis 1948 dans le quartier de Sheikh Jarrah de Jérusalem-Est pour y installer des colons israéliens à leur place.
Ne nous y trompons pas. Ces graves manifestations de violence sont le résultat d’une situation d’apartheid, c’est-à-dire d’une domination institutionnalisée et appliquée par la force d’occupation de l’État d’Israël au peuple palestinien.
Elles visent, pour l’heure, à masquer l’impasse politique dans laquelle se trouvent les partis suprématistes et d’extrême-droite alliés à B. Nethanyaou en Israël.
Les appels au calme de la communauté internationale, dont l’Union Européenne, visant l’armée israélienne comme les Palestiniens, sans évoquer les causes réelles à l’origine des affrontements ne rendent pas justice au peuple palestinien de ce qu’il subit quotidiennement.
Nous vous appelons à un rassemblement silencieux le mardi 11 mai à 17 h place du Ralliement à Angers en soutien au peuple palestinien et pour dénoncer l’oppression de l’apartheid dont il est l’objet de la part de l’État d’Israël.