Dans le contexte actuel lié au covid, la répression s’intensifie. De nouveaux délits sont crées (non- port du masque, absence d’attestation, regroupement à plus de 6), des personnes sont jugées et même incarcérées à cause de ça. Parallèlement, les gens se retranchent de plus en plus dans leur bulle, ce qui rend plus compliquées des pratiques auparavant habituelles. Par exemple, organiser des évènements de solidarité (soirées, discussions, manifs). Dernièrement, différents coups répressifs ont touché des gens ici et ailleurs : affaire antiterroriste du 8 décembre, teuf de Lieuron, répression des émeutes de février en espagne, les incendies d’antennes relais, arrestations suite aux émeutes en angleterre et ainsi que la répression qui continue à frapper en Italie. La situation sanitaire peut donner l’impression que le monde est à l’arrêt mais l’État continue à faire son sale boulot et il est important de continuer d’être solidaires face au pouvoir.

Qu’est- ce qu’on entend par solidarité face à la répression ?

La répression sert à isoler, casser et faire peur, un message envoyé à la société pour maintenir l’ordre. Elle a des répercussions importantes sur les gens qui la subissent et leurs proches. Or, la peur ne permet jamais de bien réagir. Comment on peut continuer à lutter malgré ça ? Pourquoi ça fait du sens ? Quelles sont les formes de la solidarité qui peuvent exister ? Mais quand la répression ne nous touche pas directement, de qui et de quoi veut-on être solidaires ? Ce sont les actes qui nous parlent ? Être solidaires d’une condition ? Veut-on savoir ce que les personnes pensent?

Nous pensons que réfléchir à ces questions aiderait à nourrir nos pratiques dans le but d’être plus fortes face au pouvoir.