L’Étincelle, avec le soutien de nombreuses organisations et collectifs, appelle à un rassemblement samedi 30 janvier à 14h Place du Ralliement à Angers.

Ce rassemblement a pour objectif de faire entendre notre révolte contre l’attaque néonazie dont notre local a été victime. Mais nous n’oublions pas que cette attaque se déroule dans un contexte de plus en pesant, à Angers comme ailleurs. Des attaques contre les droits des personnes LGBTIQ+, à la répression des mouvements sociaux et le durcissement des lois sécuritaires, en passant par l’expulsion de réquisitions pour loger des personnes sans domicile fixe, les raisons de se mobiliser et de faire entendre notre colère ne manquent pas.

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Coup de pression municipal: un drôle de timing

Alors que notre local a été la victime d’une attaque de la part de néonazis, alors que la Grande Ourse a été expulsée et ses habitant·es jeté·es à la rue, la mairie d’Angers continue de mettre la pression sur celles et ceux qui s’opposent à l’extrême droite.Hier vendredi 22 janvier, en fin de matinée, la Police municipale a été envoyée à l’Étincelle pour des raisons soi-disant administratives. En réalité l’objet de cette visite imposante (comme en témoignent la photo montrant le nombre de policiers municipaux et nationaux mobilisés) n’était autre que de mettre la pression sur les militant·es de l’Étincelle, solidaires de la Grande Ourse. Oui nous prêtons une partie de notre local à nos camarades de la Grande Ourse pour y entreposer une partie des affaires qu’ils et elles ont du déménager en catastrophe jeudi matin.

Par ailleurs, l’attitude de la mairie et des pouvoirs publics, préfecture en tête, dans le cadre de l’attaque que nous avons subie nous interroge. Nous avons le sentiment que tout n’est pas mis en œuvre pour retrouver les auteurs de cette attaque, alors que nous avons apporté un certain nombre d’éléments concrets aux enquêteurs.
Pire, la réaction de la mairie qui, dans un tweet laconique, semble nous renvoyer dos à dos avec les néonazis et ne condamne que du bout des lèvres en usant le qualificatif de « cambriolage » ce qui est en réalité une attaque politique contre notre lieu, nous révolte.

Nous sommes aujourd’hui plus que jamais en droit de s’interroger sur ce que que font la mairie, la préfecture et la justice contre la montée en puissance de l’extrême droite radicale dans notre ville. Le silence complaisant des institutions est assourdissant. Il est grand temps que tout cela cesse.

Afin de préparer la riposte notez déjà dans votre agenda que l’Étincelle les collectifs et associations qui la composent, ainsi que de nombreuses autres structures lancent un appel à rassemblement samedi 30 janvier prochain. Le lieu et l’heure vous seront communiqués ultérieurement.