La proposition de loi dite « Sécurité globale » a été votée par l’Assemblée nationale et poursuit son cheminement parlementaire au Sénat

Le gouvernement développe un arsenal répressif et autoritaire qui remet en cause les libertés fondamentales de toutes et tous.

Dénoncée par le Défenseur des droits, le Conseil des droits de l’homme de l’ONU, celui de l’Europe ou encore la Commission nationale des droits de l’homme, la proposition de loi « sécurité globale » crée un précédent dans l’histoire de notre pays. Elle représente un véritable tournant dans l’instauration d’une surveillance généralisée et dans l’atteinte à la liberté de la presse et la liberté d’observer.

Elle s’inscrit par ailleurs dans un continuum sécuritaire avec une succession de textes liberticides :

– Le Schéma national du maintien de l’ordre valide la stratégie du conflit et porte notamment atteinte à la liberté de la presse ;

– Le projet de loi dite « confortant le respect des principes de la République » s’en prend à la liberté d’association ;

– Trois décrets du 2 décembre dernier autorisent le fichage généralisé des personnes en fonction de leurs opinions, mais également de leur appartenance syndicale ;

– Un amendement à la loi de programmation de la recherche criminalise le droit à manifester des étudiant.es.

C’est dans ce contexte que la coordination #StopLoiSécuritéGlobale a décidé de poursuivre sa mobilisation contre ce texte liberticide. Elle continuera jusqu’à ce qu’il soit définitivement abandonné.