Le discours de Macron ce jeudi 28 octobre est très clair : il dit « allez bosser, rentrez chez vous et surtout taisez-vous ! ». Métro boulot dodo. Interdiction de toute vie sociale et politique. N

os libertés fondent plus vite que la banquise. L’injonction à « faire des efforts » n’est pas soutenable. Parce que le pouvoir n’a fait aucun effort, de son côté, pour que le système de santé soit prêt face à une seconde vague de l’épidémie.

Les hôpitaux sont restés tels qu’ils étaient avant même le mois de mars : exsangues, avec un personnel soignant en burn-out, et des patients insatisfaits. Pourtant, l’État a renfloué à coups de milliards d’euros les entreprises pour que le capitalisme survive. Il a choisi de ne pas renflouer les hôpitaux. C

ette deuxième vague n’est pas la faute des individus qui se voient, qui s’embrassent, qui se rencontrent et se parlent.
Elle est imputable aux dirigeants qui n’ont eu de cesse de prendre les mauvaises décisions.

Ce nouveau confinement le prouve. Nous ne pouvons plus subir. Nous refusons que nos vies, nos existences, soient soumises à une exigence économique !

Nous refusons que nos droits et libertés les plus élémentaires soient écrasés par un Etat incompétent et autoritaire !

Manifestons notre colère face à cette violence étatique, ne restons pas silencieux face à l’anéantissement de nos libertés et à la casse du service public de l’hôpital !

A Nantes, rdv 20h place bouffay.