Le pouvoir en marche, si mal élu, doit tenir son université de rentrée à Nantes les 11-12-13 septembre, au parc des expositions à la Beaujoire.

Inconscience? Provocation? Démonstration de force? Stupidité?

Dans tous les cas, il est impensable de les laisser faire tranquillement.

La crise sanitaire a mis en lumière, s’il était besoin, les dangers mortels du démantèlement du service public de l’hôpital, démantèlement que le banquier Macron a allègrement poursuivi à la suite des gouvernements précédents, dans la droite lignée de sa doctrine ultra libérale fondée sur le profit.

Cette même logique amène aujourd’hui des centaines de milliers de salarié-e-s à être sous la menace d’un licenciement et de pertes de salaires drastiques. Pendant ce temps, les patrons poursuivent leur vie oppulente qui détruit le vivant. Les inégalités se creusent à toute vitesse.

La seule réponse du pouvoir à celles et ceux qui luttent contre les injustices est la violence, l’écrasement par la police et ses armes, par la justice et ses peines. Malgré les milliers d’images qui circulent montrant la police en pleine action, la classe dirigeante parvient à nier les violences policières. Pourtant, ce sont bien les policiers qui se sont battus pour…conserver le droit d’étrangler. Et ce avec succès, montrant là que le pouvoir de la police est considérable. Alors que des milliers d’agents de police participent au déchaînement raciste et sexiste sur les réseaux sociaux (voir les révélations de StreePress à ce sujet) et assument leur violence raciste quotidienne, ils ne sont ni inquiétés ni même repris à l’ordre. Ils sont soutenus ouvertement par un pouvoir qui adopte une doctrine du maintien de l’ordre de plus en plus proche des pires pays dictatoriaux.

L’absurdité et l’indécence de ce pouvoir n’a qu’une limite: celle que nous seront capables de lui imposer.

Des colères se sont exprimées depuis le début du mandat Macron: mouvement des Gilets Jaunes, grève contre la réforme des retraites, luttes contre le racisme d’Etat, luttes pour l’hôpital, pour le Climat… Ces colères doivent se retrouver et s’exprimer ensemble pour se donner une perspective d’avenir lumineuse, fondé sur l’égalité, la solidarité et la liberté.

Ce week-end du 11-12-13 septembre ne sera pas celui de LREM. Il sera celui des luttes, celui de la vie, celui de la force collective et de la détermination à changer ce monde mortifère qui assassine le vivant.

11-12-13 septembre: toutes et tous à Nantes!

Destituons Macron!