Samedi 18 janvier aura lieu a la Grande Ourse une soirée de soutien à Vincenzo Vecchi, militant anticapitaliste et antifasciste italien, victime d’un acharnement judiciaire. Pour préparer le terrain, nous vous concoctons un petit cycle autour des événements de Gênes en 2001, en commençant dès ce samedi 11 janvier avec une projection suivi d’un DJ Set.

PROGRAMME

20H-22H / Projection / Diaz : un crime d’Etat

En 2001, pendant la dernière journée du `G8′ de Gênes, quelques instants avant minuit, plus de 300 policiers prennent d’assaut l’école `Diaz’, à la recherche des militants du `Black Bloc’. Dans l’établissement, se trouvent 90 activistes, dont la plupart sont des étudiants européens accompagnés de quelques journalistes étrangers. Alors que les forces de l’ordre font irruption, les jeunes manifestants lèvent les mains pour se rendre.

22H-1H / DJ Set / Goemon (Techno ACAB / Groove Clan / Lyon)

Pour décompresser de la projection, et purger nos vilaines passions après la projection du film, Goemon (Groove Clan) nous proposera un DJ Set spécial « ACAB ».

https://www.mixcloud.com/groovclan/inner-set-01-goemon/

INFOS

/ La Grande Ourse, 6 Quai Robert Fèvre
/ Tram arrêt Molière, Bus 1 & 3 arrêt Beaurepaire
/ PAF : 1€ d’adhésion + prix libre
/ Le bar asso sera ouvert : bières, vins, jus de fruit et limonade issus de l’agriculture biologique et produits localement,

HISTORIQUE – GÊNES 2001

En 2001, peu après le cri lancé à Seattle, surgissait à Gênes, en Italie, la première réelle opposition au G8 – première réelle opposition à l’ordre imposé par une domination s’échappant des frontières nationales pour organiser la production, l’exploitation et la destruction des humains et du vivant à l’échelle mondiale.

Il fallait sans douter : à opposition sans précédent, la répression fut, elle aussi, sans équivalent passé. Tous les coups furent permis : tortures et exactions commises dans l’école Diaz, ou encore acharnement judiciaire sur certains militants. Vincenzo Vecchi fut l’un deux. Symboles de la répression aveugle et arbitraire, il fut condamné à 12 ans de prison ferme, sur un chef d’inculpation issu du régime fasciste mussolinien des années 30 et utilisé pour la première fois depuis 70 ans, et ce, sans preuves matérielles.

Le feuilleton judiciaire qui s’ensuit est vertigineux : en fuite, sous le coup de mandat d’arrêt européen, arrêté, relâché suite à une décision de la cour d’appel de Rennes, il est à nouveau sous le coup d’un procès à la cour d’appel d’Angers suite à une décision de la cour de cassation. Le procès aura lieu prochainement : il est plus que jamais nécessaire de se renseigner sur son dossier, et de lui montrer un soutien inconditionnel.