Un Radicamp pour qui ?

Ce camp est destiné aux activistes proches de RadiAction – Ende Gelände France déjà investiEs ou prêtEs à s’investir dans le collectif. Il est cependant ouvert à toutes les personnes curieuses de nous connaître qui souhaitent contribuer aux réflexions sur l’action de masse, la lutte anti-nucléaire et tous les autres combats !

Un Radicamp pour quoi ?

Le Radicamp est un camp autogéré de formations, de jeu, de fêtes, de rencontres, de partage de savoir-faire, de rêve. C’est aussi un moment important pour le collectif qui devrait permettre d’échanger et d’apprendre à se connaître entre militantEs.

Un Radicamp comment ?

  • Localisation Le Radicamp sera à proximité de
    Serquigny (Eure) du 12 au 18 août. Accès en train depuis la gare (à 2
    km-25 min de marche) ou de celle de Bernay (à 10 km-avec navette).
  • Repas Tous les repas seront bio, locaux, vegan et assurés par une cantine autogérée.
  • Enfants Les enfants sont bienvenus, on s’organisera pour que des grandEs se relayent pour s’en occuper (espace enfant).
  • Animaux non humains Parce qu’il y aura des enfants, les autres animaux non humains ne seront pas admis.
  • Matériel nécessaire Le matériel de camping pour
    chacun et des vêtements adéquats. N’oubliez pas crème solaire et gourde !
    Un ordinateur (pour se former en sécurité informatique).
  • Argent Le camp est entièrement financé par une
    caisse de dons libres, chacunE contribue à la hauteur de ses moyens. Le
    coût par personne et par jour est estimé entre 7 et 10€. La
    participation à la caisse se fera sur place.
  • Bénévolat Les coups de main pour la préparation et le montage sont les bienvenus !

Presque-inscription et contact Un formulaire non-nominatif et non-engageant, est disponible ici :

https://framaforms.org/presque-inscription-1557823892

Contact : radicamp[at]riseup.net

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RadiAction:

NI FOSSILE NI FISSILE Collectif écologiste radical et désobéissant

By 2020 we rise up Comité de soutien français #Ende_Gelände et #Freethesoil

Nous constatons le dérèglement climatique, la sixième extinction de masse et une pollution généralisée. L’économie productiviste et coloniale est basée sur l’oppression de populations et l’exploitation des ressources, qu’il s’agisse des métaux ou des énergies fossiles et nucléaires. Le système capitaliste entraîne la destruction systématique des écosystèmes. Certain-es sont bien plus responsables que d’autres de cet état de fait. Nous ne luttons pas “contre le réchauffement climatique”, nous luttons contre des acteur-ices : les firmes écocides, les banques qui les financent, les États qui font la sourde oreille, cautionnent et soutiennent ces dernières.

De même, nous ne subissons pas les mêmes conséquences selon notre situation sociale et géographique. Nous exigeons une justice climatique et sociale, particulièrement pour les réfugié-es.
Le capitalisme a des impacts écologiques et sociaux, nous sommes vigilant-es à ne pas nous attaquer à l’un au détriment de l’autre.

Nous nous revendiquons antiracistes, féministes et antifascistes et affichons notre solidarité avec ces luttes. Quelles qu’elles soient, les différentes
formes d’oppression relèvent de la même dynamique. Notre objectif est de construire un monde où les oppressions, sous toutes leurs formes, n’ont pas leur place. C’est ce que nous nous efforçons de réaliser dans le fonctionnement interne du groupe, afin de créer des espaces d’émancipation.

Nous sommes un mouvement écologiste radical qui se déclare anticapitaliste et antinucléaire. L’énergie atomique n’est pas une solution.

Nous revendiquons la nécessité d’un rapport de force pour obtenir des victoires réelles. C’est pourquoi nous pratiquons la désobéissance. Nous ne souhaitons en aucun cas porter atteinte au vivant, humain ou non-humain.
Nous sommes une organisation qui se veut non-hiérarchique et autogérée. Nos rôles sont pensés comme révocables et permutables.

Nos modes d’actions

Notre groupe a pour objectif de mener des actions de désobéissance civile de masse.

Autonomie : Nos actions sont horizontales, nos activistes sont autonomes. La transparence et l’inclusivité du processus permettent à toustes celleux qui le souhaitent de contribuer à l’élaboration des actions. La structuration en binômes et groupes affinitaires a pour vocation un mode d’action
décentralisé. Chaque groupe affinitaire est décisionnaire, en tenant compte du consensus d’action éventuel.

Soin et inclusion : Chacun-e pose soi-même ses propres limites pour plus d’inclusivité et de diversité, contre une course viriliste à la radicalité : pas de blocage sans cuisine. Nous mettons tout en oeuvre pour faciliter l’accès aux activités (réunions et actions) des personnes souhaitant rejoindre le groupe, y compris celleux exposé-es à des risques juridiques spécifiques. Nous prenons soin les un-es des autres, notamment grâce aux groupes affinitaires et binômes. Des structures dédiées, telles que l’équipe médic, l’équipe abeille (lexique à venir), et l’équipe conscience (awareness) veillent
également au bien-être physique et psychique de toustes les participant-es. Dans cette optique, nous invitons au partage de nos expériences, ressentis et voeux respectifs, en ayant conscience de nos différences.

Artivisme : « Si je ne peux pas danser, je ne veux pas faire partie de votre révolution » (Emma Goldman). Nos actions ne sont pas de simples « moyens de lutte » pour une société meilleure, elles incarnent le changement que nous souhaitons faire advenir : la dimension festive fait partie intégrante de notre culture militante. C’est en célébrant la vie qu’on la défend : toutes les formes d’expressions artistiques sont légitimes et bienvenues. Ensemble, nous tissons de nouveaux récits et renouvelons nos imaginaires.

Rapports à l’extérieur : L’équipe juridique, la caisse de solidarité et le travail anti-répression en général visent à assurer la sécurité des participant-es aux actions. Nous prônons une désescalade de la violence grâce à un consensus d’action établi en amont, une place donnée à la médiation en interne (facilitateur-ices) et en externe (intermédiaires avec la police et autres instances). Nous produisons notre propre communication via l’automedia, nous développons une campagne médiatique et orientons les médias vers le groupe presse.

Afin de rendre possible les rapprochements entre les différentes luttes, des collaborations avec d’autres groupes sont décidées en fonction d’objectifs communs, dans le respect des valeurs et du consensus du groupe.

Apprentissage : Notre groupe est un lieu de formation, d’apprentissage et d’empouvoirement de toustes ses membres. Nous avons conscience que nous ne sommes pas parfait-es. Les retours d’expérience (émotionnels et stratégiques) s’inscrivent dans une culture militante autocritique.