Dans la soirée du Mardi 3 Juillet 2018, Aboubakar, un jeune hommme de 22 ans, était assassiné par la police au quartier du Breil à Nantes.

Ce crime raciste perpétré par l’institution policière traduit et participe une nouvelle fois de la gestion post-coloniale, cynique et meurtrière d’un Etat français qui est en guerre permanente contre les individus qui habitent ces quartiers populaires. Alors qu’on sait que ces mêmes quartiers sont devenus les terrains d’expérimentation de techniques directement développées dans les anciennes colonies, ces laboratoires du maintien de l’ordre à la française ne font que confirmer une logique institutionnelle qui ne se cache plus. Cette logique, elle est sale et donne la nausée. Cette logique, elle nous vient d’un vieux monde qui s’accroche et ne veut pas disparaître. C’est cette même logique qui tue dans les quartiers et aux frontières…

La rage qui nous anime est forte et sans limite…

Resister devient vital.

Aujourd’hui, à 18h00, une marche blanche est organisée et partira 68 rue des plantes au Breil.

Soyons nombreux.euses a apporté notre soutien à la famille et aux habitant.e.s du quartier.

Soyons solidaires envers toutes les victimes de la police.

Ni oubli, Ni pardon.