Les salarié.es de la clinique Brétéché viennent de connaître un second mouvement de grève en l’espace de deux semaines. Cinq jours de grève la semaine dernière.

Ils et elles réclament ce qui existe dans d’autres cliniques (y compris dans l’agglomération et dans le même groupe – i.elles sont les moins bien payé.es), que leur 13ème mois ne saute pas (ce qui est le cas s’ils totalisent plus de 26 jours d’absence sur l’année), ainsi qu’une augmentation de la valeur de leur point.
Il y a quinze jours, ils avaient stoppé leur mouvement après des promesses de négociation de la part de leur direction… promesses non tenue. Alors ils et elles sont reparties pour un tour. Un mouvement massif (80% des 300 salarié.es), plein d’énergie et déterminé.

Du matin au soir en piquet devant leur clinique, dansant et chantant dans la rue avec l’encouragement des coups de klaxon des voitures, bus et autres engins qui passent devant. Ambiance contagieuse. D’autant que le secteur de la santé est dans une crise extrêmement profonde (cliniques, hôpitaux, EHPAD, aides à domicile, etc.). 1400 salarié.es de Confluent à Rezé ont débrayé le semaine passée car ils sont inquiets d’être rachetés par le même groupe, Elsan, qui possède et tire profit de Brétéché.

La grève a été suspendue vendredi, après avoir obtenu une partie de leurs revendications. Ils ont été bien manipulés par leur direction, avec la complicité active du syndicat CFDT (majoritaire à 70%) qui a tout fait pour stopper la grève.

Infirmier.es, sages-femmes, aides soignant.es, auxiliaires de soins, ce sont pour la plupart de petits salaires.
C’est donc le but de cette soirée de soutien : collecter des fonds pour leur caisse, les aider à digérer mieux les 7 jours de grève, peut-être leur permettre de repartir une prochaine une prochaine fois.

Au programme : accueil, spectacle, apéro, discussion, banquet, bal/boum