Le mardi 22 mai 2018, une grenade de type GLI F4 lancée par un gendarme a mutilé la main droite de Maxime à la ZAD de Notre-Dame-des-Landes. En août 2017, cette même arme avait « déchiqueté » le pied de Robin lors d’une manifestation contre l’enfouissement des déchets nucléaires à Bure.

Ces grenades, dont les effets sont minimisés par les adjectifs « lacrymogènes » et « assourdissantes » parfois utilisés, sont des armes à visée offensive. Elles contiennent 25 grammes de TNT qui explose à l’impact en libérant du gaz lacrymogène et en produisant une détonation de 165 décibels.

Ces grenades ont été utilisées sans retenue depuis les contestations contre la Loi Travail de 2016. Selon l’OBS, par exemple, mille de ces grenades ont été utilisées lors des 10 premiers jours d’intervention à la ZAD de Notre-Dame-des-Landes. Un rapport du défenseur des droits à l’assemblée nationale notait aussi « il semble cependant que ce type de grenade (ait été) fréquemment utilisé au cours d’opération (…) au cours des manifestations de 2016 ».

L’utilisation de ces grenades signifie la possibilité de la mutilation lors de chaque opération policière contre les manifestant-e-s et incite, par ailleurs, à une intensification de la violence.

Rassemblons-nous le mercredi 30 mai sur la Place du Ralliement dès 18h30 pour montrer notre soutien à Maxime et pour exiger l’interdiction des grenades dites « lacrymogènes ».