Samedi 17 mars, nous marcherons dans les rues d’Angers pour dénoncer les conditions indignes d’accueil mises en place par les pouvoirs publics des personnes qui ont dû se résigner au choix douloureux de l’exil et qui cherchent l’asile dans notre pays.
Nous dénoncerons en particulier le recul des droits des étrangers et la maltraitance institutionnelle qui se met en place à leur encontre à travers le projet de loi asile et immigration du gouvernement.
Nous mettrons en lumière cette politique indigne par l’exemple concret à Angers des pouvoirs publics qui recourent
à des expulsions brutales de personnes étrangères exilées sans leur proposer la moindre solution de relogement et qui refusent toujours de donner accès à l’eau à celles qui qui ont trouvé refuge sous les toits des auto-réquisitions de La Rose et de La Romanerie.
Des personnes en souffrance habitant Angers sont actuellement volontairement privées d’eau !
Nous n’acceptons pas cet état de fait.
Par conséquent, nous appelons tous les Angevins à venir manifester leur indignation le samedi 17 mars.
Puisque la ville d’Angers refuse toujours d’offrir son eau aux personnes exilées réfugiées sous des toits de fortune,
nous irons nous-mêmes ensemble à la recherche de cette eau qui leur est défendue !
La marche débutera Place du Ralliement à 15 heures. Nous nous rendrons, munis de baguettes de sourcier et d’accessoires de toilette, sur les lieux susceptibles d’abriter une source d’eau potable : la préfecture, le conseil départemental, l’hôtel de ville et le siège d’Angers Loire Métropole. Nous déposerons alors sur les façades de ces quatre bâtiments administratifs, des messages exprimant notre demande et notre colère. De retour sur la place du Ralliement vers 16h30, nous organiserons la distribution pour tous les participants à cette « marche pour l’eau » d’un grand verre d’Apeldère, l’eau miraculeuse de la ville d’Angers puisque capable, d’après notre maire, d’attirer les migrants du monde entier… Les fonds collectés par cette distribution iront aider les demandeurs d’asile actuellement en déshérence à Angers.