« No Borders, No Nations » n’est pas un groupe ou une organisation, c’est une idée. Un mouvement.
Pourquoi une vélorution sur ce thème ?
Le vélo n’est pas seulement pour nous, un extraordinaire moyen de se déplacer (écologique, économique, social, convivial..etc). Il porte en lui certaines valeurs dans lesquelles nous nous reconnaissons. Le vélo ne participe pas aux guerres menées au nom du pétrole ni au développement de l’industrie nucléaire.
Le vélo participe à la mise en place d’une société plus vivable. Pour nous, prendre son vélo, c’est exprimer une idée profondément politique, celle de circuler librement, en étant le plus autonome possible. Sans violence.
« No Borders » est pour nous une idée « vélorutionnaire » qui va avec l’idée d’un monde « sans frontières » car nous croyons en la libre circulation pour toutes et tous.
Les frontières créent la misère et la mort. Elles sont une arme de divisions qui servent les riches au détriment des classes les plus pauvres. Les capitalistes les utilisent pour protéger la richesse accumulée par le colonialisme et pour nous tourner les un-e-s contre les autres. Les frontières créent une illusion de sécurité et de contrôle, tout en installant les migrants pauvres comme main-d’œuvre bon marché, des «clandestins», qui peuvent être facilement exploités et facilement transformés en boucs émissaires.

Loin d’être atteint-e-s de dystopie, nous revendiquons ce rêve d’un monde sans frontières. « No Borders » n’est pas seulement un rêve utopique, c’est une pratique quotidienne. Chaque jour, les gens traversent et sapent les frontières, créant des fissures dans ces murs que les Etats érigent partout sur la planète, des moments d’humanité dans cette surveillance généralisée, ouvrant des espaces et des chemins de liberté.