MARCHE DE NUIT EN NON MIXITE
FEMMES, LESBIENNES, TRANS

Qui sommes nous ?
Nous sommes des femmes, des lesbiennes, des trans, des bisexuelles, des hétéras, des queers, des personnes intersexes, des noires, des grandes, des voilées, des communistes, des libertaires, des grosses, des camionneuses, des maquillées, des non maquillées, des à jupes, des maigres, des petites, des épilées, des à poil, des jeunes, des vieilles, des étudiantes, des mécaniciennes, des infirmières,des travailleuses du sexe, des ingénieures, des mères, des sœurs, des filles, des sans enfants, des sans papiers, des françaises, des bretonnes, des immigrées, des filles d’immigrées, des asexuelles, des libertines. Bref, nous sommes tout ça et nous en sommes fières.

Pourquoi une marche ?
Pour se réapproprier l’espace public et sortir de l’espace privé où la société patriarcale veut nous cantonner.
Pour oser prendre la parole et être visible sans honte ni peur.
Pour affirmer son droit à être dans la rue à n’importe quelle heure et dans n’importe quelle tenue, voilée, en jupe, avec des talons, en short, en pyjama, en survet’…

Pourquoi de nuit ?
Parce qu’on veut se réapproprier la nuit, parce que la nuit nous plaît !
Parce que la plupart d’entre nous ont peur quand elles sont seules la nuit, de se faire juger, évaluer, interpeller, suivre, agresser, violer, arrêter….
Parce que la société nous place dans une position de vulnérabilité par un discours «elle l’a bien cherché».

Pourquoi non-mixte ?
Pour se réapproprier notre indépendance.
Parce qu’on ne devrait pas avoir besoin d’hommes cisgenres pour se sentir bien la nuit.
Parce que «Ne me libère pas, je m’en charge !»
Pour la sororité, pour valoriser la solidarité entre nous, dans la rue, dans les luttes, dans la vie…
Parce que les comportements sexistes et LGBTIphobes se reproduisent quelque soit l’endroit : en manif, au bar, dans le milieu militant, chez soi, dans le métro, rue de la soif, à l’université, au resto, au boulot…

OSONS REPRENDRE LA RUE ! FEMINISTES TANT QU’IL LE FAUDRA !

Solidaires étudiant-e-s, CNT, RUSF35, Le collectif Antifasciste Rennais, des militantes de l’UNEF et des individues concernées.