Le 27 novembre 2007, la police nantaise expérimente une nouvelle arme sur une manifestation lycéenne, le LBD 40 : nouvelle génération de flashball plus puissante et plus précise. Pierre perd l’usage d’un œil.

En avril 2012, après plus de 4 ans de procédure, le policier, tireur cagoulé –porté volontaire pour tester l’arme expérimentale- Mathieu Léglise est relaxé dans un tribunal de Nantes encerclé par des cohortes policières.

Le 28 juin 2013 a lieu le procès en appel du policier tireur, au Parlement de Bretagne à Rennes, dans une minuscule salle. Les flics empêchent les soutiens venus nombreux d’y entrer.

Entretemps, les mutilations policières au flashball se sont multipliées dans l’impunité totale: Joachim et Geoffrey à Montreuil, Joan à Toulouse, Nassuir à Mayotte, Daranka à Corbeil-Essonne, Ayoub à Montbéliard, Bruno et Alexandre à Villiers-le-Bel, à Trappes, à Bondy, à Notre-Dame-des-Landes et ailleurs…

Le 11 octobre a lieu le rendu du procès en appel de Léglise, le policier tireur , c’est l’occasion : de rappeler que les violences policières ne sont pas des « bavures » ou des cas isolés, de mettre en lumière les mensonges, les crimes et l’impunité de la police, de manifester notre opposition au flashball et son monde de contrôle et de terreur.

Rendez-vous vendredi 11 octobre à Rennes, à partir de 9h, devant la Cour d’Appel au Parlement de Bretagne.