En cette fin de période d’élections présidentielles, nous voulons nous retrouver pour nous réapproprier la rue, l’espace public et politique. La politique électorale est un moyen, qui à nos yeux, n’est pas suffisant. Nous ne voulons pas, ou pas seulement élire des «représentants» à qui on délègue toutes les réflexions communes. Nous voudrions plutôt nous approprier la politique, c’est-à-dire décider nous-mêmes et collectivement, de ce qui nous concerne.

Car dans ce cas;
Est-ce que l’on diffuserait le nucléaire et les OGM?
Continuerait-on les grands projets désastreux (tels que l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes ou encore la ligne Tres Haute Tension Cotentin-Maine…)?
Est-ce que l’on traquerait les sans papiers?
Aurait-on l’idée de mettre à sac les prairies Saint-Martin ou le centre ville de Rennes pour le bonheur des femmes et hommes d’affaires?
On pourrait se poser la question de ce qu’on produit, comment, pourquoi, pour qui et par qui?
Et on se demanderait, comment prendre des décisions ensemble?

On réfléchirait aux moyens d’abolir toutes les dominations,qu’elles soient de classe, de genre, de race ou de l’humain sur le vivant. La rue serait un lieu de vie, d’échange et de liberté.

Désisolons nous pour faire en sorte que la politique soit nôtre : faite ensemble et pour chacun-e.
Organisons nous pour ne plus voir les urnes comme un horizon indépassable, pour que, quelque soient les résultats des élections, nous puissions porter la politique à sa place : dans les rues et entre nos mains.