La « réforme » des retraites est une escroquerie. Pour faire simple, cette loi s’en prend aux droits des travailleur/euse-s, en omettant volontairement de taxer le patronat et les revenus du capital. De plus, le pseudo-déficit des retraites est une conséquence des exonérations de charges faites aux plus riches. Enfin, cette nouvelle attaque permet à l’État et au capitalisme de renforcer leur domination sur la population en détruisant toute sorte de solidarité collective.

Suite à la forte mobilisation du 7 septembre, les bureaucraties syndicales ont préféré ne pas poursuivre le mouvement en ne reconduisant pas la grève. Sous la pression de la base, ces mêmes bureaucraties ont appelé à une autre grève interprofessionnelle, le 23 septembre prochain.

Pensons-nous vraiment qu’une seule journée de grève puisse faire reculer le gouvernement actuel ? Le 23 septembre doit être une journée de lutte et de résistance, en ayant comme objectif immédiat de construire une grève générale reconductible, pour se débarrasser une bonne fois pour toute du capitalisme et de son allié : l’État.

C’est pourquoi nous vous invitons à rejoindre le cortège de lutte, pour que cette journée d’action ne ressemble pas à une kermesse syndicale ordinaire, et pour reprendre la rue, car la lutte nous appartient !

RDV à 14h, à la croisée des lignes de tram.

Des gens qui résistent.