À Nantes, plus de 3 500 personnes vivent dans des bidonvilles, principalement des familles roms. On parle beaucoup d’eux, souvent mal, mais on les entend peu.

Ce racisme, bien utile à certains :
– Il isole, divise, empêche les solidarités.
– Il profite à ceux qui exploitent leur travail dans le muguet, le maraîchage, la vigne…
– Il permet aux institutions d’ignorer leur sort, comme s’ils valaient moins.

À Doulon, 350 personnes menacées d’expulsion pour les “compensations environnementales” d’une ZAC, sans info, sans concertation. À la Prairie de Mauves, ce n’est qu’un projet urbain qui a enfin forcé la métropole à réagir.

Mais ce sont des travailleuses et travailleurs pauvres, indispensables à l’économie locale.

Comme d’autres générations de travailleurs immigrés avant eux, ils vivent en bidonville, et sont mis à l’écart.

Nous refusons les divisions entre exploité·es !

Ensemble – familles, associations, syndicats – nous nous mobilisons pour que Nantes métropole et la ville de Nantes mettent en place :
– Un transport scolaire à de la Prairie pour que les enfant aillent à l’école tous les jours
Des relogements ou aménagements dignes, décidés avec les familles
– On milite aussi pour des conditions de travail justes et un vrai respect du droit du travail.

Le 17 mai, on manifeste. Le lendemain de la journée de résistance roms : en 1944, les familles tsiganes déportées à Birkenau se sont soulevées.

N’oublions pas l’histoire. Continuons la lutte.