De mars à mai s’ouvre une nouvelle phase de discussions avec le gouvernement sur l’avenir de notre système de retraite. Il veut confirmer les orientations tracées en 2003 : allongement à 41 ans de la durée de cotisation et baisse du niveau des pensions. Il veut mettre en cause le dispositif de départ anticipé longues carrières et prépare un nouveau projet de loi pour le mois de juin.

De son côté, le Medef fait monter les enchères en proposant de reculer le droit à la retraite à 62 ou 63 ans et de réduire la contribution des entreprises au financement des retraites.
La CGT estime que la meilleure façon d’aborder de telles échéances est d’exprimer dès à présent les revendications de tous, ACTIFS, CHÔMEURS et RETRAITÉS.

La CGT propose de :
· Garantir un niveau de retraite au moins égal à 75 % de son salaire, avec un minimum global de retraite qui ne soit pas en dessous du Smic.
· Assurer le droit à la retraite à taux plein à partir de 60 ans, tout en garantissant au salarié le choix effectif de continuer ou de cesser son activité.
· Reconnaître la pénibilité au travail par un départ anticipé.
· Améliorer le dispositif des « carrières longues ».
· Garantir le financement des retraites par une meilleure répartition des richesses en faveur du travail, une révision du système des exonérations financières aux entreprises et un investissement dans les politiques sociales.

Le pouvoir d’achat est à la hausse selon l’INSEE, à la baisse pour les syndicats… et les consommateurs que nous sommes.
Qui croire quand on constate au quotidien :
· l’augmentation des loyers et des prix de l’immobilier,
· la flambée des prix de l’alimentation et de l’énergie…
· la stagnation des salaires,
· la diminution des retraites,
· l’augmentation de la précarité (plus de 20 % de la population survit de petits boulots, intérim, chômage, RMI…),
Et pendant ce temps là ? La manivelle des foyers les plus riches tourne plutôt bien. Ce petit 5 % de la population a vu ses revenus (déclarés !) augmenter de 11 % en 2007. Et pour les 3 500 foyers les plus riches (0,1 % de la population) l’augmentation est de + 42 % !
Derrière les querelles de chiffres, 7,1 millions de pauvres survivent en dessous du seuil de pauvreté, soit moins de 817 euros par mois !

OUI, LE POUVOIR D’ACHAT ET LA CROISSANCE ONT AUGMENTÉ… POUR LES CLASSES RICHES !

AGISSONS !