Je n’ai jamais étudié Colette à l’Université : elle ne faisait pas partie des auteurs du XXe siècle au programme. Sur la liste, les poids lourds de l’existentialisme prenaient toute la place. (…) Lire Colette ? Ça ne faisait pas très sérieux. Mais quel livre écrit par une femme pouvait faire sérieux? C’était au début des années 60 : dans le fond, Colette était en plein purgatoire. Je ne connaissais d’elle que ses Dialogues de bêtes récités à l’école primaire, et Le blé en herbe  qu’on se passait sous la table au secondaire, parce que ce roman avait l’attrait du fruit alors bien défendu. Aujourd’hui, l’existentialisme n’a plus beaucoup la cote et l’on découvre Colette, sans une ride : la marque des grands écrivains..

« Colette et Sido, des femmes libres », par Liliane Blanc
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« Colette et Sido, des femmes libres ».

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