– FAST & FURIOUS : TOKYO DRIFT
Universal Pictures. Réalisé par Justin Lin avec Lucas Black (Sean Boswell), Bow Wow (Twinkie), Nathalie Kelley (Neela), Brian Tee (D.K.), Sung Kang (Han) et Sonny Chiba (Star japonaise jouant le rôle de l’oncle Yakusa). Sorti sur Grand Ecran depuis le 19 juillet.
C’est un film de fiction purement américain et qui entre bien dans le cadre de la série de Fast & Furious. C’est le troisième volet. Nous avons la musique à fond la caisse, des scènes rapides et extrêmement bruyantes, le rôle principal est, bien sûr, dévoué à la voiture de sport trafiquée. On y retrouve le mythe des casses à profusion.
Sean Boswell, mineur, est un passionné de vitesse et depuis des années cause des soucis à sa mère qui doit déménager sans cesse à cause des dérives illégales de son fils. Il conduit des voitures de sport trafiquées. Attrapé par la police une fois de trop, pour échapper à la prison, on offre à sa mère le choix de trouver une alternative. Sean est donc envoyé chez son père, militaire de carrière, basé à Tokyo. Il y rencontre des personnages déjantés comme Twinkie qui lui fait découvrir le « drifting », une forme de rodéo urbain clandestin, la distraction la plus recherchée par la jeunesse branchée japonaise.
Sean Boswell, bien évidemment, y trouve son compte et ne veut que devenir le meilleur dans cette discipline. Il se heurte à D.K., neveu d’un chef Yakusa, et roi du drift. Il perd sa première course contre lui et se retrouve, pour acquitter sa dette, à travailler sous les ordres d’un certain Han, autre expatrié « professionnel » du drift entre autre.
Sean se fait vite une réputation et s’éprend de la petite amie de D.K Neela, une animosité s’engage entre les deux jeunes hommes. Conflits, envie, compétition, amour, risques, vitesse…..Tous les ingrédients sont présents et se mêlent de façon à exciter les jeunes en leur donnant l’envie de s’engager dans ce type d’émotions fortes. C’est un monde surréaliste qui veut donner un visage de réalité moderne………

– SUPERNACHO ( NACHO LIBRE)
Paramount Pictures. Film de Jared Hess avec Jack Black (Nacho), Hector Jiménez (Esqueleto), Ana de la Reguera (Sœur Encarnacion) et Richard Montoya (Guillermo) dans les rôles principaux. Sortie sur Grand Ecran le 26 juillet.
Nacho est à la base un orphelin qui a passé toute sa vie dans un orphelinat avant d’en devenir le cuisinier. Il a peu de dons dans cette discipline et se contente de préparer des repas immangeables, il en convient lui-même, pour une batterie d’orphelins. Désespéré par le manque de fraîcheur des produits que les moines lui fournissent et malheureux pour les enfants qu’il aiment tendrement, il décide de se lancer dans une activité qui lui rapporterait beaucoup d’argent et rapidement, cela va sans dire. Il est aussi très impressionné et ressent des sentiments étranges pour la sœur Encarnacion venue récemment s’installer au monastère.
Son idée est de se lancer dans une carrière de lutteur masqué avec la collaboration de Squeleton, un personnage haut en couleur qu’il rencontre dans la rue lors d’une quête de nourriture que Nacho effectuait pour les enfants. Tous deux se retrouvent engagés dans une carrière atypique de lutteurs. Ils n’ont pas le physique requis, ressemblent à tout un chacun, sans expérience et sans réelle motivation, à part se faire de l’argent le plus rapidement possible. Ils vont pratiquer la « lucha libre », un sport extrêmement populaire au Mexique, vêtus de façon excentrique.
Le personnage est à mourir de rire, faisant constamment des mimiques, la violence des scènes de lutte qui sont complètement ridiculisées et même attendrissantes par certains côtés. Toute les scènes de la vie sont tournées en dérision. Le rire règne, les scènes loufoques se suivent, le personnage de Nacho est ahurissant……..Tout nous fait rire, c’est même plutôt naïf……….