{{Un député honnête ne pouvait que voter la motion de censure. Dans le contexte délétère de l’affaire Clearstream, c’est ce que nous, citoyens français, étions en droit d’attendre de l’Assemblée nationale, considérant qu’un élu national ne peut s’accommoder d’un exécutif qui salit sans vergogne les institutions et insulte la démocratie. Si à gauche, sans surprise, aucune voix n’a manqué, en revanche, à l’UDF de François Bayrou, seul un tiers des députés du groupe a voté la motion de censure contre le gouvernement Villepin/Sarkozy.

Les calculs politiciens des autres l’ont emporté sur la morale politique. Rien de surprenant pour certains, comme par exemple le député de Côte-d’Or Sauvadet, pourtant responsable national de l’UDF, mais aussi proche de l’extrême-droite UMP sarkozyste. D’autres encore, comme André Santini, député des Hauts-de-Seine, connu pour son franc-parler, ou Christian Blanc, ex-patron d’Air France n’ont pas considéré utile de censurer un gouvernement malhonnête, discrédité par les affaires de corruption.}}

Vote sur la motion de censure, le mardi 16 mai 2006

GROUPE UNION POUR LA DEMOCRATIE FRANCAISE (30 députés)

POUR : 11

-MM. Gilles

Artigues

, François

Bayrou

, Bernard

Bosson

, Mme Anne-Marie

Comparini

, MM. Charles de

Courson

, Jean-Christophe

Lagarde

, Jean

Lassalle

, Maurice

Leroy

, Hervé

Morin

, Rudy

Salles

et Gérard

Vignoble

CONTRE : 19

-M. Jean-Pierre Abelin, M. Pierre Albertini, M. Pierre-Christophe Baguet, M. Christian Blanc, M. Stéphane Demilly, M. Jean Dionis du Séjour , M. Philippe Folliot M. Francis Hillmeyer M. Michel Hunault M. Olivier Jardé M. Yvan Lachaud, M. Claude Leteurtre, M. Nicolas Perruchot M. Jean-Luc Préel, M. François Rochebloine, M. André Santini M. François Sauvadet, M. Rodolphe Thomas, M. Francis Vercamer.

Verdi