Je me pose beaucoup de questions, qui ne sont peut être sans réponse, peut on classifier politiquement la musique ?

On peut aisément classifier des musiques poltiquement : RIF (rock identitaire français), RAC (rock adainst communism) d’un côté, punk ou reggae de l’autre.

Pour d’autre c’est plus compliqué, le ska, la oi, le métal, le rock’n roll mais aussi le rap, RnB et le ragga sont écouté par des milieux très différent.

A côté des différents courants de métal (black, heavy, death, thrash, grindcore) qu’on considère souvent ambigue pour certains ( sataniste, nazis…), un autre style pose beaucoup de questions, ce sont les différents courants de la techno (tekno).

Bon je ne sais si on peut parler de style techno, plutôt de style electro, qui pourra englober plus de variantes, tellement cette scène est ouverte. Mais dans l’imaginaire collectif, house, trance, sont pour les club-boites pour des personnes friqués non politisés, les raves (ou plutot free-party) et leur teufeurs plus à l’extrême-gauche, le gabber et la makina à l’extrême droite.

On ne peut classer hardcore et underground dans une catégorie politique, étant donné que c’est un rejet de la société, on ne peut donc dire que les teufs sont anars. Les teufeurs ne sont pas politisé en général, certains le sont hyper, mais d’autres sont très individualistes et ne s’occupent que de leur ziq, de leur drogue et de leur chien (je généralise peutêtre un peu). Le mythe « La teuf, lieu d’autogestion » est un mythe, au contraire, c’est un lieu commercial de vente à la criée de shit, beuh, coke, héroïne, taz (ecstazy, pas Temporary Autonomous Zone), lsd, kétamine… Ou tout le monde vient faire son commerce, clients et vendeurs, et où les prix varient durant la rave, en fonction de l’offre et de la demande.

Pareillement, peut on classer gabber et makina comme techno d’extrême droite ? Il est réel que l’extrême droite néerlandaise et flamande pour l’une, catalane pour l’autre, apprécie particulièrement ces musiques. Que certaines compiles sont ouvertement facho. Mais peut on généraliser ces phénomènes à tout la population qui écoute cette musique ? On remarquera en tout cas que les gabber se démarquent des fachos de base, avec leur forte tendance à la consommation de drogues et un style vestimentaire métissé (skinhead-hooligan, avec un mixe de paramilitaire et une dose de survêtements de sports).