Le gouvernement viens de lancer une consultation du
public sur les OGM… durant 15 jours seulement…
uniquement via internet… et en grande partie durant
les congés scolaires.

Pourquoi ne pas diffuser cette avis de consultation Ã
tous, pas seulement aux personnes avec internet :

1. en la joignant à l’avertissement pour le paiement
du 1er tiers des impôts sur le revenu reçu cette
semaine

2. par l’intermédiaire des conseils régionaux

3. par l’intermédiaire des communes

4. et la radio ???

Mais de qui se moque-t-on ?

Facile mais urgent : répondre à la consultation
organisée par le gouvernement sur les OGM.

Les demandes d’autorisation pour les nouveaux essais
d’OGM en plein champ sont disponibles sur le site du
gouvernement :

http://www.ogm.gouv.fr/experimentations/consultation_public/consultation_public.htm

A cette occasion, le gouvernement organise une
consultation par internet d’une très courte durée
(14 au 28 avril) et avec bien peu de publicité !
Vous trouverez sur le même site les résultats de la
consultation de l’année derniére et serez peut-être
surpris de constater que sur 2451 réponses, seules
101 étaient favorables aux essais…, ce qui n’a
évidemment pas empêché le gouvernement de les
autoriser. Son seul problème est de pouvoir
affirmer qu’il a effectivement organisé une
consultation.

Malgré tout, une occasion vous est donnée de vous
exprimer alors n’hésitez pas… mais faites vite !
Ce qu’il faut faire :
Répondre au gouvernement en envoyant un mail à
l’adresse suivante :

www.BRAB.SDRRCC.DGAL@agriculture.gouv.fr

Vous trouverez ci-dessous un modêle de réponse dans
lequel vous pourrez « piocher » les arguments de votre
choix. A noter que la seule 1ère ligne peut suffire.

Réponses possibles :
Je suis totalement opposé aux cultures d’OGM en plein
champ.
Aucun avantage social n’existe à ce jour pour la
société, les seuls avantages recensés étant ceux
des semenciers et de leurs actionnaires.
Je conteste le principe même de coexistence entre
cultures OGM et non OGM car les risques avérés de
contamination montrent suffisamment que cette
coexistence est impossible et quelle mênerait à une
contamination généralisée conduisant notamment Ã
la disparition des cultures labellisées.
J’estime que la déontologie scientifique n’est pas
respectée par le fait que les organismes consultés
en vue des autorisations (Commission du Génie
Biomoléculaire…) n’utilisent que les tests
toxicologiques effectués par les firmes elles-mêmes.
Or plusieurs études récentes, réalisées par des
chercheurs crédibles et publiées dans des revues
scientifiques, concordent pour jeter un doute sur la
totale innocuité des OGM par le fait qu’ils suscitent
des effets biologiques sur des rats de laboratoire.
Ces effets devraient être plus largement étudiés
pour disposer dune réelle expertise scientifique qui
se doit d’être plurielle. Dans l’état actuel des
connaissances sur la santé humaine qui sont donc
insuffisantes, c’est le principe de précaution,
devenu constitutionnel depuis 2005, qui doit
s’appliquer.
Je m’oppose aux OGM en plein champ car ils vont dans
le sens d’une agriculture toujours plus productiviste
en raison de la volonté des multinationales
agro-semencières de rentabiliser au maximum les
quelques variétés brevetées pour lesquelles elles
ont consenti de lourds investissements. Ce modèle
agricole basé sur la grande monoculture, três
consommateur d’énergie et d’intrants n’est ni
exportable ni durable. Dopé par les OGM, il sera
encore plus destructeur de la paysannerie, de
l’environnement et de la biodiversité.
Je suis révolté par le fait que quelques
multinationales agro-semencières se servent des OGM
pour tenter de dominer la production et la
distribution des semences des principales ressources
alimentaires mondiales.
Je suis donc totalement opposé aux cultures d’OGM en
plein champ.