Communiqué de l’UL CGT , de la FSU, d’ AC chômage et du SLB. GUINGAMP

Après plus de 2 mois de luttes unitaires, le gouvernement De Villepin a abrogé le CPE.

Cela constitue une importante victoire, la première depuis des années contre les mesures visant à restreindre les droits des salariés.

La jeunesse a été particulièrement en pointe dans ce mouvement, alors qu’elle était présentée par nombre de responsables de tout niveau et de tous bords comme soumise à la loi du marché, à la globalisation économique et incapable de révolte. L’histoire a encore tranché pour remettre les pendules à l’heure.

L’unité des organisations syndicales, des salariés, des retraités, des lycéens et des étudiants appellent à de nouveaux prolongements des luttes contre la précarité, pour l’emploi stable et des garanties collectives de haut niveau. Cette évidence est encore plus sensible sur le pays de GUINGAMP qui connaît un fort taux de précarité et les salaires les plus bas de Bretagne.

La loi sur la cohésion sociale, notamment sa partie sur l’apprentissage, mais aussi le CNE, contrat équivalent au CPE dans les entreprises de moins de 20 salariés, doivent être abrogé .

Le gouvernement et le patronat ne peuvent ignorer leur responsabilité dans la crise, ils doivent engager des négociations pour ouvrir des perspectives d’emploi aux jeunes particulièrement touché par le chômage.

La CGT, la FSU, AC et le SLB, proposent de faire du premier mai 2006, un nouveau temps fort de mobilisation unitaire pour que la mobilisation débouche sur une sécurisation des parcours professionnels. Ils appellent à se réunir : le premier mai 2006 à Guingamp sur l’échiquier, place du champ au Roy à partir de 10h30 pour exiger l’ouverture de négociations interprofessionnelles, l’arrêt des poursuites contre les lycéens et les étudiants inculpés dans le cadre de la lutte anti CPE. Ce sera aussi l’occasion d’exprimer nos aspirations à plus de solidarité entre les peuples et à dire non à la guerre, non à la misère.

CGT, FSU, AC, SLB