Ca y’est, aujourd’hui Chirac-en-prison a annonce le remplacement du CPE « par un dispositif en faveur de l’insertion professionnelle des jeunes en difficulté ». Blablabla, pipi dans l’eau et joli langue de bois. Au moins l’un de ses depute est plus clair: selon le sarkoziste Dominique Paillé, l’article 8 va « vraisemblablement » être « réécrit sans mentionner le CPE »…

Tout est dit, on remplace le CPE, par… un CPE. Juste un changement de nom et c’est la fin du mouvement?

Que dire de ces centrales syndicales qui se sont poses sans aucune legitimite comme porte-parole du mouvement, ne revendiquant que le retrait du CPE alors que les etudiantEs reclamaient depuis longtemps le retrait du CPE, de la loi d’egalite des chances ENTIERE, du CNE, du CESEDA…

Aujourd’hui on se retrouve devant la situation qu’il fallait prevoir: les syndicat hurlent a la vistoire, beaucoup appelent a la fin du mouvement parce que le gouvernement aurait recule et aurait decide de renommer l’article 8 et seulement celui la.

Est-ce a dire que les centrales syndicales sont pour le travail de nuit a 15 ans? Pour l’apprentissage a 14? Pour les nouvelles lois scelerates « d’immigration choisie » et les mesures du CNE qui pourtant ressemblent tellement au CPE.

Les centrales syndicats se felicitent d’une grande vistoire du syndicalisme, mais pourtant ils n’ont rien initier, sans les jeunes, point de mouvement. Nous avons touTEs vu comment leur passivite avait permis de passer le CNE, comment leur pauvre strategie n’avait pas empeche le gouvernement d’ignorer le mouvement contre les nouvelles lois sur les retraites. Incapable d’instaurer un veritable rapport de force, incapable de declencher une VRAIE greve generale, reconductible, seulement appeler tous les 8/15 jours a des « journees d’action » parfois sans preavis de greve, pour defiler dans la rue et rentrer chez soi.

Maintenant le mouvement va devoir choisir. Choisir si toute cette solidarite qui s’est cree, toutes ces revendications ne sont que du vent et s’ils faut ecouter ces portes paroles paternalistes qui se permettent de ne negocier que la partie interressante pour elleux de nos revendications sans aucun mandat, sans aucune legitimite. Derriere tout ca le se cache le PS qui se prepare aux elections et est bien content de se faire croire revendicatif. Pourtant elleus aussi ont fait la precarite, elleus aussi la feront. Derriere tout cela se cache les syndicats, heureux de pouvoir se faire passer pour revendicatifs et outils de lutte, alors qu’il nous prouvent une fois encore qu’ils ne sont qu’un outil de regulation pour le gouvernement.

Ces centrales ne sont pas nos portes paroles!

Syndicalistes, n’ecoutez plus vos bureau, moblisez-vous!

Jeunes, arreter maintenant n’est pas une vicoire, c’est la defaite de nos revendications!

Nous sommme contre le CPE, le CNE, la loi d’egalite des chances, le CESEDA et le liberalisme, contre les gouvernement de droite comme de gauche qui entendent nous dire quoi faire sans notre avis!