La charte de fonctionnement, sur laquelle les premiers débats ont porté, n’a jamais été voté. En effet la question a été renvoyée à la fin de l’AG, malgré un vote de notre délégation en faveur d’une discussion immédiate. Il semble pourtant évident qu’une charte de fonctionnement d’A.G doit être votée en premier lieu.

Un débat inabouti sur l’ordre du jour a forcé la coordination à fonctionner sur la base d’un ordre du jour qui n’a jamais été voté.

Le point bilan s’est poursuivi trois heures durant au sujet d’une foison de détails négligeables (un mail eût suffi). De 21h55 à 01h40, l’A.G a détaillé et voté les revendications de la plateforme lycéenne afin de la faire fusionner avec celle des étudiants.

Lorsque la tribune a essayé d’empêcher sans discussion l’élargissement des revendications, nous n’avons pu que dénoncer une manœuvre de l’Unef pour ne pas avoir de débat. De la même manière, un carton de vote de Paris I a été dérobé puis utilisé lors du premier vote, à l’issue duquel la présidence a du démissionner une première fois.

Le débat a finalement eu lieu. Nous avons alors pu savoir quels mandatés de quelles facultés voulaient véritablement élargir le mouvement et quelles autres souhaitaient cantonner le débat aux revendications déjà votées. Le vote final s’est joué à 3 voix près, 11 abstentions, 16 nppv (sur un total d’environ 400 personnes), sans possibilité de recompter.

La tribune nous a censurés : malgré cinq heures passées le bras levé, aucun amendement à la plateforme n’a pu être proposé par la Sorbonne. On passe ici d’un fonctionnement bureaucratique à des pratiques ouvertement malhonnêtes.

Vers 02h le SO a refusé d’appliquer l’article 5.3 de la charte (exclusion d’un mandaté de la salle) et a demissioné collectivement suite à ce « vote » sur les revendications.

La pause sommeil n’a pas été accordé suite à une décision de l’AG (il n’y a eu officiellement que deux fois une heure de pause). Stratégie d’épuisement ou orgueil stakhanoviste, la question reste posée.

Le matin un texte final a été proposé et nos amendements ont été non sans difficultés retenus. Une motion condamnant les aggissements du Bureau National de l’UNEF a été voté. Le changement de tribune a finalement calmé le jeu (elle était alors « protégée » par une bande attention travaux rouge et blanche).

Le dernier coup de force de la tribune, juste avant le vote du lieu pour la prochaine Coordination Nationale alors que Montpellier s’était proposé, a pourtant été le plus spectaculaire : un mensonge affirmant que les camarades de Montpellier avait présenté à la presse une pancarte « Cette coordination n’est pas légitime »

Le déroulement de cette dernière coord nat à mis en lumière un véritable conflit d’intérêt entre les délégations étudiantes et des organes politiques servant leurs propres intérêts (notamment l’UNEF). Ce conflit se traduit d’une part dans des pratiques frauduleuses, d’auitre part par une colère des autres étudiants. Il nous faut trouver des solutions pour briser l’emprise de ce syndicat sur le fonctionnement des coord nat. Ce combat sera à mener dans leur forteresse de Lyon. Il est opportun de rappeller que sortir des coord nat pour en créer des alternatives est très dangereux.

Propositions pour les prochaines coord
voter une charte de fonctionnement unique comprenant la possibilité de voter les amendements à tout moment et interdisant aux bureaux nationaux des orgas de participer aux Coordination Nationale (amendement voté par les AG de Tolbiac et de la Sorbonne)
présentation claire des membres de la tribune (appartenance politique et/ou syndicale)
possibilité d’écouter toutes les propositions de la salle et acceptations des « redites »
possibilité pour chaque membre de l’AG de controler les synthèses faites par la tribune

Paolo et Igor.