(article intéressant trouvé sur indymedia marseille et lille)
APPEL D’URGENCE
CITOYENS, CITOYENNES
Appel à l’occupation de la capitale le 4 avril

Rejoignez-nous dès mardi, de province, de banlieue ou de Paris, pour occuper la capitale EN CAMPANT à des endroits stratégiques :

-Prioritairement au Palais de l’Elysée et ses alentours: 55 rue du Faubourg St Honoré

– mais aussi à l’hôtel Matignon Cabinet Premier Ministre et ses alentours au 57 rue de Varenne

-Et à Assemblée Nationale Palais Bourbon et ses alentours : 126, rue de l’Université et le 33, quai d’Orsay (accès : http://www.assemblee-nationale.fr/infos/venir.asp)

Autres lieux possibles en cas de surnombre : Conseil constitutionnel (2 rue de Montpensier, Paris 1er), cabinet d’Azouz BEGAG : Ministre délégué à la Promotion de l’égalité des chances (35, rue Saint-Dominique Paris 7e), cabinet de Gérard LARCHER : Ministre délégué à l’Emploi, au Travail et à l’Insertion professionnelle des jeunes (55, rue Saint Dominique Paris 7e), cabinet de Jean-Louis BORLOO : Ministre de l’Emploi, de la Cohésion sociale et du Logement (127, rue de Grenelle 75700 Paris 07 SP), cabinet de Gilles de ROBIEN :
Ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche (110, rue de Grenelle 75357 PARIS 07 SP)

Il nous faut :
-y rester le plus longtemps possible, sur une durée indéterminée.
-couper la circulation tout autour, former des barricades.
-rester solidaires.

Nous pouvons gagnez :
d’autres l’ont déjà fait (Mai 68, Révolution Orange pacifique) !

Aidez-nous, soutenez-nous directement (en apportant couvertures, duvets, protection, eau, nourriture, argent…).

DIFFUSEZ VITE L’INFORMATION !
(mails, forums, bouche-à-oreille, SMS)

Rappels de l’histoire :
-Révolution Orange 2004 : http://www.linternaute.com/histoire/jour/evenement/22/11/1/a/52310/declenchement_de_la_revolution_orange_en_ukraine.shtml
-mai 68 : http://www.linternaute.com/histoire/motcle/2055/a/1/1/mai_68.shtml

Appel actuel du Conseil National de la Résistance:

On peut aussi trouver une vidéo en ligne de cet appel.
http://www.alternatives-images.net
Ces images ont été tournées en réaction au refus de la publication de ce texte par les médias dits dominants (cf l’ouvrage de Halimi (2005), « Les nouveau chiens de garde »).

Vous pouvez diffuser ce lien sans modération.

L’appel des résistants

Au moment où nous voyons remis en cause le socle des conquêtes sociales de la Libération, nous, vétérans des mouvements de Résistance et des forces combattantes de la France Libre (1940-1945), appelons les jeunes générations à faire vivre et retransmettre l’héritage de la Résistance et ses idéaux toujours actuels de démocratie économique, sociale et culturelle. Soixante ans plus tard, le nazisme est vaincu, grâce au sacrifice de nos frères et soeurs de la Résistance et des nations unies contre la barbarie fasciste. Mais cette menace n’a pas totalement disparu et notre colère contre l’injustice est toujours intacte.

Nous appelons, en conscience, à célébrer l’actualité de la Résistance, non pas au profit de causes partisanes ou instrumentalisées par un quelconque enjeu de pouvoir, mais pour proposer aux générations qui nous succéderont d’accomplir trois gestes humanistes et profondément politiques au sens vrai du terme, pour que la flamme de la Résistance ne s’éteigne jamais :

Nous appelons d’abord les éducateurs, les mouvements sociaux, les collectivités publiques, les créateurs, les citoyens, les exploités, les humiliés, à célébrer ensemble l’anniversaire du programme du Conseil national de la Résistance (C.N.R.) adopté dans la clandestinité le 15 mars 1944 :
Sécurité sociale et retraites généralisées, contrôle des  » féodalités économiques  » , droit à la culture et à l’éducation pour tous, une presse délivrée de l’argent et de la corruption, des lois sociales ouvrières et agricoles, etc. Comment peut-il manquer aujourd’hui de l’argent pour maintenir et prolonger ces conquêtes sociales, alors que la production de richesses a considérablement augmenté depuis la Libération, période où l’Europe était ruinée ?
Les responsables politiques, économiques, intellectuels et l’ensemble de la société ne doivent pas démissionner, ni se laisser impressionner par l’actuelle dictature internationale des marchés financiers qui menace la paix et la démocratie.

Nous appelons ensuite les mouvements, partis, associations, institutions et syndicats héritiers de la Résistance à dépasser les enjeux sectoriels, et à se consacrer en priorité aux causes politiques des injustices et des conflits sociaux, et non plus seulement à leurs conséquences, à définir ensemble un nouveau « Programme de Résistance » pour notre siècle, sachant que le fascisme se nourrit toujours du racisme, de l’intolérance et de la guerre, qui eux-mêmes se nourrissent des injustices sociales.

Nous appelons enfin les enfants, les jeunes, les parents, les anciens et les grands-parents, les éducateurs, les autorités publiques, à une véritable insurrection pacifique contre les moyens de communication de masse qui ne proposent comme horizon pour notre jeunesse que la consommation marchande, le mépris des plus faibles et de la culture, l’amnésie généralisée et la compétition à outrance de tous contre tous. Nous n’acceptons pas que les principaux médias soient désormais contrôlés par des intérêts privés, contrairement au programme du Conseil national de la Résistance et aux ordonnances sur la presse de 1944.

Plus que jamais, à ceux et celles qui feront le siècle qui commence, nous voulons dire avec notre affection :  » Créer, c’est résister. Résister, c’est créer « .