Depuis 2002 la famille Abdoulkader réside en France.

Elle a dû fuir Djibouti, leur pays d’origine, pour échapper aux persécutions dont elle faisait l’objet (emprisonnement et torture).

Mr Abdoulkader, enseignant dans le primaire et membre d’un syndicat enseignant ,(tous les syndicalistes ont été soumis à diverses pressions, emprisonnements arbitraires et menaces sur les familles), a été arrêté en 1998 et emprisonné pendant 20 jours durant lesquels il a été gravement torturé.

Il s’est tout d’abord réfugié en Ethiopie pendant 5 ans avant de rejoindre en 2003 son épouse exilée à Brest depuis 2002, pour échapper elle aussi à la répression dont elle était victime.

Présidente de l’Association Matidifu pour le respect des droits des femmes (action non autorisée par le pouvoir public) Mme Abdoulkader a été également incarcérée et torturée à diverses reprises.

Ce couple a fait une demande d’asile politique auprès de l’Etat français, demande qui lui a été refusée par la Commission des recours des réfugiés le 2 mars 2006.

Depuis le 9 mars dernier, Mr et Mme Abdoulkader ont été informés de leur reconduite à la frontière d’ici le 9 avril prochain.

Compte tenu des informations précitées et de la situation inchangée à Djibouti, un retour dans leur pays d’origine leur ferait encourir de graves risques pour leur sécurité.
_ Cette famille participe activement à la vie sociale et scolaire du quartier.
_ Elle compte 5 enfants âgés de 3, 5, 7, 8 et 11 ans, tous scolarisés à l’école maternelle et primaire de Ferdinand Buisson.
Cette scolarité leur a permis de construire de bonnes relations tant auprès des enfants que des parents d’élèves.
_ Toute la famille démontre une volonté de réussite et d’insertion dans la société française. Aussi, une interruption scolaire brutale nuirait à l’encontre des dispositions issues de l’article 3-1 de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant qui stipule que « dans toutes les décisions qui concernent les enfants, qu’elles soient le fait d’institutions publiques ou privées de protection sociale, des tribunaux, des autorités administratives ou des organes législatifs, l’intérêt supérieur de l’enfant doit être une considération primordiale ».

Pour l’ensemble de ces raisons, nous vous demandons Monsieur le Préfet, pour Mr et Mme Abdoulkader dont le cas suscite une vive émotion au sein de l’école et du quartier de Lambézellec, comme en témoignent les pétitions ci-jointes, l’annulation de l’arrêté de reconduite à la frontière du 9 mars 2006.

Association des Parents d’élèves de Ferdinand Buisson, BREST

Si vous voulez soutenir notre action,
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_ ajoutez vos noms prénoms, adresse

et expédiez le par mail à l’adresse suivante:

courrier@finistere.pref.gouv.fr

ou imprimez-le, en n’oubliant pas vos coordonnées et expédiez le par courrier à:
_ Monsieur le Préfet
_ 42 bd Dupleix
_ 29000 Quimper

Merci d’avance,
_ l’Amicale Laïque de Lambézellec

Plus d’information :

http://spaces.msn.com/amicalebuisson/Blog

{{29 mars mercredi soir…

Manifestation de soutien à la famille Abdoulkader
ce mercredi 20h00 à la Rotonde,rue Claude Farrère à Lambézellec 29200 Brest}}

Nous comptons sur votre présence.Seule une participation massive pourra influencer les décisions…