La violence est déjà légitime pour ceux que nous combattons… Alors quoi faire ?

Quand, j’suis aller « bon citoyen », faucher des ogm.
_ Les flics en hélico jetaient des bombes lacrymogènes.
_ Avec mon p’tit drapeau, j’avais l’air d’un con ma mère.
_ Avec mon p’tit drapeau, j’avais l’air d’un con.

Quand, j’ai quitté gentiment le siège, du Medef occupé,
_ C’est des matraqu’s et des injur’s qu’ont tenté d’ me raisonner…
_ Avec les mains en l’air, j’avais l’air d’un con ma mère
_ Avec les mains en l’air, j’avais l’air d’un con.

Quand, j’offrais l’hospitalité à un’ soeur ou un frère,
_ Je passais au commissariat tout’une nuit entière.
_ Avec mes p’tit gâteaux, j’avais l’air d’un con ma mère.
_ Avec mes p’tit gâteaux, j’avais l’air d’un con.

Quand, j’ai voulu taguer la bours’, le palais des beau bobos
_ Les cognes municipaux m’ont mis la tête dans le seau
_ Avec mes p’tit pinceaux, j’avais l’air d’un con ma mère.
_ Avec mes p’tit pinceaux, j’avais l’air d’un con.

Quand, j’partais aux Assedic, ouvrir des droits bien mérité.
_ L’agent me dit votre employeur ne vous a pas déclaré. _ Avec mon p’tit dossier, j’avais l’air d’un con ma mère.
_ Avec mon p’tit dossier, j’avais l’air d’un con.

Quand, j’ai voulu hurler en bas émission d’arlett’ chabot,
_ l’a dit bonsoir messieurs et mesdam’s, c’est l’heure de la météo.
_ Avec mon mégaphon’, j’avais l’air d’un con ma mère.
_ Avec mon mégaphon’, j’avais l’air d’un con.