HONTE A LA FRANCE !

Tout ce qui suit est authentique.

Jean-Michel MORISET
_ 9, place de la République,
_ 26150 DIE

A madame la maire de la ville de Die, dans la Drôme.

Madame,

Je tiens à porter à votre connaissance des faits très graves survenus, dans votre ville, le 9 mars 2006.

Aux alentours de 9 heures du matin, en plein centre ville, rue du Viaduc, devant deux troquets, remplis d’habitués, ma femme Anita-Reid MORISET, revenant de la gendarmerie, après avoir porté plainte pour une agression commise la veille, a été enlevée, battue, molestée avec une arme blanche, et jetée dans un véhicule par un individu (un commerçant de son état) connu de la population, au vu et su de tous.

Par bonheur, pour la vie de ma femme, le personnel de l’agence d’assurance Viva dont je tiens à saluer le civisme relevait le numéro d’immatriculation et le communiquait à la gendarmerie.

Ma femme fut relachée par le commerçant raciste après avoir été violentée et humiliée en pleine forêt et… qu’elle eut promis à son violenteur de retourner dans son pays d’origine : l’Inde.

Le caractère barbare et raciste de l’acte, commis en collusion avec une partie de la population, est indéniable et sera communiqué à l’ambassade d’Inde à Paris.

Car les circonstances qui ont précédé et suivi ce crime ignoble sont aussi atroces que le crime lui-même.

Nous n’avons pu immédiatement après la libération de ma femme (l’enlèvement a duré 1 heure) nous rendre aux urgences soigner ma femme qui souffre de multiples contusions : entorse cervicale, traumatisme crânien, bleus et hématomes couvrant tout le corps.

Nous n’avons pu aller à l’hôpital car la voiture de notre agresseur nous empêchait l’accès aux urgences ! La gendarmerie, pourtant avisé du crime, refusant de nous accompagner !

Ce n’est que vers 13 heures, une fois la voiture du criminel absent des parages, que nous avons pu avoir accès aux soins.

Dans l’après midi, la gendarmerie recevait notre certificat médical et plainte pour coups et blessures et enlèvement par auteur connu.

Aussi étrange que cela paraisse, le criminel pourtant identifié et « logé » n’est toujours pas arrêté.

Nous avons dû nous barricader toute la nuit à notre domicile, place de la République, et veiller car le criminel – et peut-être ses comparses – rôdent l’arme en poche autour de notre maison.

Madame la maire de Die, devant la gravité de la situation, je vous demande instamment de contacter la gendarmerie, le prefet, le procureur de la république, afin de sauver nos vies et l’honneur de votre ville.